Il y a deux semaines je fumais une cigarette, allongée dans l’herbe californienne. Les cumulus ressemblaient à de la barbe à papa et mon cerveau se reposait enfin du stress parisien, des métros blindés et du vacarme quotidien de la rue rugissante. Je venais de me faire virer par email de mon appartement (sympa, oui). J’étais SDF, paumée et quelque peu emmerdée. Paris ne me plaisait plus comme avant, j’avais besoin de renouveau. Les Etats-Unis m’avait donné envie de lâcher les amarres, une fois de plus !
Ma première épiphanie est survenue alors que je contemplais le ciel bleu. Barcelone ! Anissa, tu vas partir à Barcelone pour quelques mois ou toute la vie. Finies les galères d’appartements, les loyers trop chers et les gens ronchons dans le métro. Barcelone, le soleil, la plage, les tapas et la sangria (Bonjour, les clichés !).
Trois jours plus tard, j’ai trouvé une chambre dans une superbe colocation (L’auverge espagnole, yeah !). 20m2 de terrasse, 2 chambres et un grand salon au dernier étage d’un immeuble avec ascenseur et vue panoramique sur la ville. Deux parcs dans la rue, une station de métro à quelques mètres, des commerces, des bars. Bref, tout ce dont je rêve à moins de 500€.
J’ai toujours aimé la proximité de l’eau. Ayant grandi à Hambourg, ville portuaire par excellence, puis vécu à Long Beach (berceau actuel du paquebot Queen Mary), j’ai toujours trouvé l’eau verdâtre de la Seine un peu tristounette. Mais Barcelone… Barcelone, une météo clémente, le sable chaud, la brise de la mer et les rires joyeux des Espagnols. Je me vois déjà avec mon cabas de courses rempli de fruits et légumes frais (pas de tomates cerises à 42€, le kilo), organiser des barbecues sur ma terrasse ou encore aller à un cours de yoga dans le joli quartier de Gracia où j’ai élu domicile. Travailler dehors, confortablement assise dans un coffee shop où le thé ne coûte pas 6€, laisser les rayons du soleil printanier caresser ma peau encore pâle, feuilleter mon cahier d’espagnol (j’hésite encore entre le castillan et catalan…).
L’avantage de la vie de nomade digitale ? Je continue à travailler pour mes clients à distance. Bientôt de nouveaux articles à ce sujet !
Pour terminer cet article, une citation que j’aime particulièrement et que l’on prête souvent à Mark Twain (il parait qu’elle n’est pas issue de sa plume…) et correspond parfaitement bien à ma mentalité et mon état d’esprit.
Dans 20 ans, vous serez plus déçu par ces choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors larguez les amarres. Mettez les voiles et sortez du port ô combien sécurisant. Explorez. Rêvez. Découvrez.
Salut Anissa, décidément, on semble être sur la même longueur d’ondes, car après San Francisco, je prévois d’aller à Barcelone – pour des vacances en ce qui me concerne-, je prends actuellement des cours d’espagnol pour ne pas être trop larguée. Je te souhaite succès, fun et zenitude (vive le yoga) dans ta nouvelle vie.
Bises
Hello Marie, fais-moi signe quand tu y seras. On ira boire un verre de sangria ensemble !
hé bien, on peut dire que tu baroudes ! et que tu profites à fond de ton statut pour pouvoir travailler d’où tu veux. C’est un vrai luxe.
J’aime beaucoup la citation, tellement vraie.
Yeah ! J’adore ce genre de changements de décor. Je trouve qu’il n’y a rien de mieux pour découvrir une ville, se dépayser et s’enrichir de sa culture… que d’y habiter ! Je suis un peu comme toi là-dessus, mais je peine à convaincre mon kangourou à me suivre dans mes coups de folie… Bref, profite 🙂