Je suis de retour avec un article sur mon activité professionnelle ! Aujourd’hui, il est question de mon job de Community Manager. Les gens cools disent CM. Moi, il m’arrive de dire puéricultrice… Oui, vous allez comprendre.
En quoi consiste ce job ? Il s’agit principalement d’animer les réseaux sociaux pour un client. Facebook, Twitter, Instagram… cela varie en fonction duc lient et de sa demande. Actuellement, je travaille surtout dans la gestion des réseaux sociaux d’une boite de gaming. avant cela, je gérais déjà les réseaux sociaux des boites pour lesquelles j’étais salariée. A ce jour, j’en ai fais un pan de mon activité en freelance. A la base je ne me destinais absolument pas à devenir Community Manager. Je trouvais ça relou de passer mon temps sur Facebook. J’y perdais déjà suffisamment de temps à stalker mes ex et jalouser les vacances au bout du monde de mes amis (oui, j’assume !). Finalement, il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis et j’ai décidé de donner une chance à ce métier en plein essor. Le bilan à ce jour est positif. J’ai découvert une activité intéressante et divertissante où j’ai la possibilité de faire jouer mon imagination et ma créativité.
Evidemment, il existe également des clients qui ont des directives très strictes, ce qui est tout de suite moins rigolo pour le CM. Il suffit de regarder les grandes marques comme L’Oréal & Co. Il n’y a pas de place pour de l’humour à deux balles ou des créas un peu funkys. Les CM y ont des guidelines très corporate. Du coup, je m’estime très chanceuse de pouvoir exercer ce métier pour des clients à la cool qui me font entièrement confiance et me laissent la main libre sur les publications. L’avantage d’être CM ? C’est un taff touche à tout. Je crée non seulement des contenus rédactionnels, mais également les créas qui vont avec. Ce n’est pas du Photoshop haut niveau, mais je peux m’éclater à fouiller les banques d’images et bidouiller Canvas.
Bon, parlons quand-même des inconvénients… Car il y a en a – et j’apprends chaque jour à mieux les gérer. Un compte Facebook/Twitter est aux yeux des fans une plateforme pour se plaindre. La plupart des gens se servent donc de Facebook (et j’en fais de même) pour s’adresser directement à la marque. Ex : « Mon canapé n’a pas été livré. Rendez-moi mon argent, bordel ! » Le CM fait alors souvent office de service client. Selon votre client, vous devrez répondre vous-même aux questions des internautes ou renvoyer vers le support dédié. Le problème dans tout ça ? Le CM en prend toujours plein la tronche, car les gens font l’amalgame entre le gestionnaire d’une page Facebook/Twitter et les décisionnaires de la boite. Parfois, c’est vraiment dur d’ouvrir le Facebook de mon client et de me faire insulter (dans ce cas, je bloque l’internaute) ou agresser (il faut relativiser et souffler un bon coup). Ce qui est drôle ? J’ai parfois vraiment la sensation d’être une maîtresse d’école qui doit gérer ses élèves en classe de neige. Les fans sont souvent impitoyables envers la marque, mais aussi entre eux. Je dois régulièrement intervenir pour calmer les esprits ou carrément coller des avertissement à certains. Globalement, une page Facebook n’est que rarement représentative d’une marque, puisque la plupart du temps ne laissent des commentaires que les gens insatisfaits. C’est un peu comme pour Tripadvisor. Personnellement, j’ai surtout le réflexe de laisser un commentaire quand j’ai très mal mangé.
Pour ce qui est de la rémunération, elle varie d’un client à l’autre. Pour ma part, je facture à la journée. En effet, ce serait un peu étrange de facturer au mot, puisqu’il y a toute la recherche des contenus et des visuels à faire, ainsi que les créas. Au-delà de ce travail, je dois également fournir des reportings. Eh oui, il s’agit quand-même d’un job dans le marketing. Alors les résultats de ce taff se mesurent en termes d’audience, portée des publications et nombres de likes. On pourrait dire que je bosse pour enrichir mon client, mais ce n’est pas comme ça que je vois et vis la chose. Quand on négocie bien ses tarifs, tout le monde en ressort gagnant. Et en fin de compte, tout vise toujours à permettre le développement du chiffre d’affaires de votre client, alors à quoi bon se prendre la tête ? C’est un raisonnement qui ne sert à rien, encore moins de se dire que Facebook est le mal incarné de notre génération. Il faut aller avec son temps et tirer profit du changement, tout en restant lucide à l’égard des réseaux sociaux. Et puis, si aujourd’hui je peux payer mon loyer comme une grande, voyager et m’offrir de belles choses (un nouveau canapé, gniiiii), c’est en partie grâce à ce métier. Alors on ne va pas cracher dans la soupe, ma p’tite dame !
PS : J’ai beau être CM, je collectionne les machines à écrire. L’un n’empêche pas l’autre ^^
Très intéressant ! je suis actuellement CM (entre autre) pour ma boite et j’hésite à partir pour me mettre en free lance… Aurais-tu des conseils pour se lancer, trouver ses premiers clients ? Peut être l’objet d’un second article ? 😀
Article très intéressant sur ton métier. Je cherche à me diriger vers l’infographisme mais il est vrai que le community management est quelque chose qui m’aurait plu. Tu as bien du courage pour servir de « service client » des fois, car moi la première je me plains souvent aux marques via leurs réseaux sociaux … shame on me ! lol
Je les verrais d’une autre manière grâce à toi !
Belle journée ! Bisous
Génial, une autre CM ! 🙂
xx
Cet article est très intéressant ! Le métier de community manager m’intéresse de plus en plus (je suis en L2 Langues Étrangères Appliquées) alors ton expérience est importante pour moi 🙂 C’est vrai que ça ne doit pas être facile tous les jours, je vais fouiller un peu ton blog maintenant pour en savoir plus hihi, bonne journée !
Cet article est très intéressant ! Le métier de community manager m’intéresse de plus en plus (je suis en L2 Langues Étrangères Appliquées) alors ton expérience est importante pour moi 🙂 C’est vrai que ça ne doit pas être facile tous les jours, je vais fouiller un peu ton blog maintenant pour en savoir plus hihi, bonne journée !
Un bel article, fort intéressant et dans lequel je reconnais fichtrement bien mon dernier emploi.
Je fus CM pour une start – up Rochelaise du nom de Mamie & co.
Entre nous… CM est un peu restrictif lorsque l’on sait qu’à mon arrivée, et durant l’ensemble de mon apprentissage ( bien plus d’un an au final), je fus seule, avec ma collègue apprentie (dieu merci ! ), pour pendre en charge la globalité de l’activité de l’entreprise…
Bref je m’égare…
Je viens te laisser ce petit message, plutôt pour conseils…
Effectivement depuis la fin de mon contrat, il y’a quelques moi, j’ai le plus grand mal à me trouver une activité pro !
Fini les études, bienvenue dans le monde du travail et malgré mon expérience et la polyvalence que j’ai pu acquérir, je suis en passe de m’arracher les cheveux sur le sommet du crâne ! Je ne trouve rien…
Des refus ponctués par des offres de stage ou des emplois 10H semaine, clairement ce n’est pas maintenant que je vais pouvoir voyager, payer mon loyer (sans difficulté, car bon… entre nous… même à l’heure actuelle, il faut tout de même que je m’en acquitte faute de quoi ma propriétaire va faire une syncope) ou même craquer sur un nouveau canapé ! 😉
J’envisage de plus en plus l’activité d’auto entrepreneuse, sans savoir par quel bout commencer et ayant la plus grande peine à me dépêtre de mes a prioris !
Alors, je viens solliciter ta lanterne, très globalement (et je sais que la question est vaste) : comment m’y prendre ? Quelle est LA pensée première à avoir pour ne pas se gameler et racler le bitume avec les deux dents de devant ? (je sais, l’image est…. déroutante ^^)
Je te remercie en tout cas d’avance pour la simple lecture de ce petit mot… Une preuve de courage que d’arriver déjà jusqu’au bout !
A la prochaine, Alizée
Je suis ravie d’avoir enfin pu lire un article sur ce sujet ! Je compte reprendre les cours en Septembre et j’aimerais beaucoup me tourner vers ce métier, ou du moins tenter !
Merci pour ce article très bien rédigé !
J’ai voulu découvrir ce métier aussi, alors j’ai rejoins l’équipe d’un site (en plus de mon blog perso) bénévolement pour m’occuper du twitter. Et là, j’ai découvert tous les aspects qu’on ne soupçonne pas du métier mais qui sont tout aussi intéressants.
J’y ai comme toi une grande liberté et étant fan de l’humour à deux balles et des GIF à gogo je prends beaucoup de plaisir dans l’activité.
Très bon article en tout cas 😉
J’ai voulu découvrir ce métier aussi, alors j’ai rejoins l’équipe d’un site (en plus de mon blog perso) bénévolement pour m’occuper du twitter. Et là, j’ai découvert tous les aspects qu’on ne soupçonne pas du métier mais qui sont tout aussi intéressants.
J’y ai comme toi une grande liberté et étant fan de l’humour à deux balles et des GIF à gogo je prends beaucoup de plaisir dans l’activité.
Je ne connaissais pas ce métier, je savais qu’il y avait des admins pour les pages FB mais je ne savais pas qu’on pouvait en faire son métier. C’est très intéressant comme article 🙂
Chaque fois que je vois des commentaires agressifs sur les pages des grandes marques, je me dis: « aïe, pauvre CM! »
Je suis CM et rédactrice freelance en Belgique et c’est vrai que c’est un métier pas facile à expliquer 😉
Tu as raison quand tu dis qu’on est en première ligne des râleurs, mais souvent quand on prend le temps de leur répondre et de les aider, ils deviennent tous doux après. C’est sûr, il faut apprendre à se blinder et à ne rien prendre personnellement, sinon tu ne tiens pas.
J’aime aussi le coté créatif et touche à tout de ce métier, de même que le coté stratégique pou trouver un angle de conversation et de publication pour parler à une cible bien définie.