Voilà, c’est un peu comme annoncer sa grossesse. 3 mois, douze longues semaines. Non, je n’attends pas de bébé, je vous rassure. J’ai enfin arrêté de fumer ! Fini les 10 clopes par jour, les vêtements qui ne sentent jamais vraiment la lessive, les mains qui puent le tabac et le portefeuille qui souffre. Sans oublier cette addiction aliénante au possible.
Choisir le bon moment pour arrêter
Pour arrêter de fumer, pas de secret. Il faut choisir un moment opportun. Vous changez de boulot ? Vous déménagez ? Vous quittez votre mec ? Ce n’est pas le moment ! Il faut être détendu et disposé pour gérer une telle décision. J’ai donc décidé d’arrêter en juin, au début de l’été. Alors vous allez me dire : Quel timing de merde ! L’été, les mojitos, la fiesta. Oui, bien vu. Mais c’est aussi un moment plus calme au boulot. Moins de stress, moins de travail, moins de deadlines. J’ai donc profité d’une gueule de bois intoxication alimentaire pour arrêter de fumer. J’étais tellement dans le mal que la simple idée de fumer me donnait des nausées. J’avais mal au ventre, des crampes d’estomac et le cœur aux lèvres. Et là une idée surgit de nulle part : Pourquoi ne pas arrêter de fumer ? Maintenant, une bonne fois pour toutes.
Les premiers jours « sans »
Je me rends compte au bout de quelques jours (après avoir retrouvé la forme) que je ne vais plus pouvoir faire les choses de la même manière. Déjà, il y a des habitudes que je vais devoir changer. Impossible d’associer désormais la cigarette à mon quotidien. Je m’ennuie ? Je fume me fais un thé glacé, j’occupe, mes mains, je fais un tour dans le quartier. Je picole ? Je ne suis pas mes amis fumeurs pendant leur pause clope. En fait, je sors beaucoup moins parce que la tentation est vraiment trop grande. C’est un peu difficile, mais un mal nécessaire. Je reprends aussi les activités outdoor. Plage, natation, salle de sport, kayak, il faut aussi que je retrouve mon souffle – au sens propre du terme. Décrasser mes poumons, c’est mon leitmotiv de l’été !
Les moments de tentation ultime
Je me rends compte qu’il y a des moments particulièrement difficiles et qui me demandent une force surhumaine pour ne pas retomber bêtement dans le vice. Hormis les moments de stress, d’énervement et de sorties, il y a une chose qui me rend la vie de non-fumeuse extrêmement pénible : les séries. Bordel, mais pourquoi donc tout le monde fume-t-il dans les séries et les films ?! Le simple fait de voir quelqu’un tirer sur sa clope me rend folle. Moi aussi je veux choper mon briquet, m’allumer une cigarette et tirer dessus lentement, en savourant chaque bouffée de nicotine. Rahhhh, comme j’en rêve !
Le constat : on peut vivre « sans »
Malgré des changements importants, tant au niveau professionnel que personnel, j’ai résisté. C’est dingue, au bout de deux mois j’arrive à passer une journée entière sans penser à fumer. Je suis installée en terrasse avec un pote qui fume clope sur clope, je ne suis pas tentée. Au contraire, je trouve même que ça pue ! Désormais, mes vêtements sentent bon le parfum, la lessive, la propreté (et le chat, hein !). Sans oublier la fierté ressentie face à cette petite victoire. Car il ne faut pas se leurrer, on reste toute sa vie ancien fumeur et chaque jour qui passe est une victoire. Alors, je n’ai pas encore gagné la guerre, mais j’ai remporté quelques batailles et ça fait du bien.

Herzlichen Glückwunsch, Anissa! Ich freu mich riesig für dich! Was für ein aufregender Sommer! Du bist sicher stolz auf dich ;-). Liebe Grüße aus Haiti, Stefanie
Bonne démarche et de bonnes habitudes. Cela dit, ne pas fumer ne signifie pas non plus ne pas prendre sa pause avec ses collègues et boir un café par exemple 😉
J’ai rencontré deux personnes qui ont arrpeté de fumer : l’un a arrêter de fumer par dégout, il a fut une rechute et s’est senti tellement mal le lendemain qu’il avait définitivement arrêté de fumer.
L’autre a arrêté de fumer comme ça (enfin un prend une clope ou deux en soirée semble-t-il) mais la simple idée de se réveiller plus en forme le matin, d’avoir moins mal au porte monnaie et de ne pas puer la clope semblait le satisfaire. Bien sur, il faut le faire au bon moment et quand la motivation est au top. Sinon, j’imagine que cela ne fonctionne pas et ça tu l’a bien précisé dans ton article.
En tout cas bravo car j’ai souvent vue des gens galérer dans ce combat 🙂