Cet article me demande du courage. Si je décide de vous en parler sur le blog, c’est parce que j’espère pouvoir aider un peu celles et ceux qui sont passé(e)s par ce que j’ai pu vivre. Sans rentrer dans trop de détails, je pense qu’il est important de parler de certains sujets difficiles. Pour ma part, c’est la dépression. Je n’ai pas toujours été heureuse comme je le suis aujourd’hui. Pour connaitre le grand bonheur, il faut parfois passer par la souffrance. Et la souffrance (mentale), je l’ai connue. Il y a un deux ans jour pour jour j’ai fait une dépression nerveuse d’une violence inouïe. 24 mois plus tard, j’ai fait du chemin. Je ne suis pas guérie, car l’on ne guéri jamais vraiment. On apprend à vivre avec ses démons. J’ai le recul nécessaire pour tirer un premier bilan. Le travail sur moi-même et la choix de quitter la France (surtout Paris) y sont clairement pour quelque chose !
D’après Freud, la plupart des gens sont plus ou moins névrosés. Mais au bout de dix ans, il m’était impossible de contrôler mes angoisses, mes peurs et mes terreurs. Mes angoisses avaient définitivement pris possession de mon mental et de mon corps, trop affaibli pour résister un jour de plus. Le mot craquage n’est pas trop faible, c’est d’ailleurs un bien joli euphémisme. C’est une écluse qui s’est ouverte en ce jour beau jour du mois de mai 2014 dans une explosion fracassante, me noyant dans l’accumulation de mes traumatismes d’enfance, mes appréhensions face à un avenir que je jugeais incertain et mes relations compliquées avec ma famille.
Tremblotante, paniquée et complètement anéantie par l’angoisse, j’étais accroupie au-dessus de mes toilettes vétustes et hurlait au Salut. Je ne pouvais plus tenir une seule seconde dans cet état. Je voulais avaler des cachets, sauter par la fenêtre ou me fracasser la tête contre un mur. J’étais prête à tout pour faire cesser ces pensées qui hantaient mon esprit. Je pleurais tandis que mes démons dansaient la java sur la cuvette des toilettes.
Certains diront : Il n’y avait personne pour la soutenir ?
Je vous réponds : Vous êtes toujours seul face à vos démons.
Confortablement installé dans un fauteuil, mon colocataire jouait aux jeux vidéo. Ce soir-là, alors qu’on se connaissait depuis quatre ans et que je faisais une crise d’angoisse d’une violence inouïe, il n’est pas venu me voir pour demander s’il pouvait m’aider. Je ne lui en ai pas tenu rigueur. Que voulez-vous ? Votre entourage n’est jamais préparé à gérer ce genre de situations. Il pourra vous porter un certain temps à bout de bras. Mais votre vie, c’est à vous de la vivre, c’est à vous d’apprendre à l’aimer à nouveau.
Je voyais un psychanalyste depuis plus de cinq ans, mais j’étais arrivée à ce point où les mots ne suffisaient plus. Je ne supportais plus ses silences, alors que tout ce que je voulais, c’était qu’on me prenne par la main et me dise : tout ira bien. Allongée sur le canapé, je parlais de mes peurs, je pleurais, puis c’était fini. Psychanalyste jungien, un quart d’heure par séance. Que vous soyez au bord du précipice ou non : c’est un quart d’heure à 43,70€. Un tarif digne des putes de luxe. En larmes, je faisais mon chèque et reprenais le métro pour ma banlieue. 45 minutes de métro où j’angoissais, entourée par trop de monde joyeux et oppressant. Car oui, quand vous faites une dépression, même les gens dans le métro qui d’habitude font la gueule, ont l’air d’être sous ecstasy.
Le temps, le temps
Cela a duré plusieurs semaines, puis j’ai repris ma vie, tout doucement, sans me brusquer. Il fallait que je réapprenne la vie, la joie et la confiance. Je ne vais pas vous cacher que j’ai dû recourir aux médicaments (que je prends toujours mais que je compte arrêter bientôt et petit à petit). Il faut savoir donner un break à votre corps. Et Dieu sait qu’il en avait besoin ! Accepter que l’on ne peut pas tout gérer dans la vie, c’est aussi ça le début de la sagesse. Dans un monde toujours plus compétitif, on essaie toujours de donner le meilleur de soi. Il y a un an, je n’avais plus rien à donner. Il m’a fallu de la patience, de l’amour (celui que l’on se donne à soi-même), il a fallu panser les plaies et attendre qu’elles se referment. Ça prend du temps, beaucoup de temps. J’ai décidé de me faire du bien, de voyager, de me donner les moyens de réussir dans ma vie de freelance et de reprendre le blog différemment. Certains diront : Elle parle de ça sur son blog ?! Bah oui, je m’en fiche ! La vie n’est pas toujours rose, ce serait idiot de prétendre le contraire, non ?
Aujourd’hui, je vais bien mieux, je vis dans une ville qui m’a donné un second souffle, une joie de vivre nouvelle. Je ne suis pas guérie (Peut-on vraiment « guérir » ? Question pour un champion…), mais je suis heureuse. C’est sûrement le meilleur remède aux angoisses. Le bonheur fait taire la peur.
PS : J’ai fait le choix d’illustrer cet article de photos qui respirent la joie parce qu’il ne faut pas se laisser faire ! Battez-vous, ça en vaut toujours la peine ! Merci à ma copine d’amour Vera Lair pour ces beaux clichés 🙂

©Vera Lair Tous droits réservés
C’est beau ce courage, dis ! J’ai emprunté un chemin voisin, et je suis sorti des la partie peu praticable il y a un peu plus de 2 ans. Non la vie n’est pas toute rose, mais on va quand même l’aimer et la chanter hein ? 🙂
(Et je valide le câlin aux arbres !)
Merci de partager cela avec nous, c’est très personnel mais très inspirant, je crois que ton article peut en effet aider des personnes qui vivent des expériences similaires, leur montrer qu’on peut s’en sortir, aller mieux, réapprendre à aimer la vie. Un grand bravo pour le chemin parcouru !
Je me reconnais tellement dans tes mots. J’avais besoin de lire ça. ça fait 1 an. Ne pas regardez trop longtemps en arrière et célébrer le chemin parcouru. A la fin de ton article j’ai eu une idée je vais fêter cet anniversaire (un verre, un repas au restaurant…). Je vais célébrer la vie ! Merci pour ton partage authentique.
Je suis très touchée par ton article, il me parle beaucoup. J’aime surtout l’espoir qui s’en dégage. Même si comme tu dis, on ne guérit pas vraiment, on apprend à vivre avec et surtout à mieux faire face. Bravo à toi !
Ton article me touche ! Bravo d’avoir réussi à mettre des mots sur ce qui s’est passé.
Je te souhaite tout le bonheur du monde 🙂
Des fois on essaie de quitter cet état mais il nous rattrape de plus belle. J’ai récemment appris que la chanteuse selah sue que j’aime beaucoup était dépressive aussi. pourtant elle fait toujours des concerts. Bravo de traiter ce thème. Parfois on se sent seul, on découvre qu’on est pas seul mais pas heureux de savoir que d’autres sont concernés… Ravie de la manière dont tu l’aborde et de cette dernière photo qui donne envie d’habiter au bord de la mer pour faire des câlins à des palmiers toute la journée… (La folie me guette)
Texte très émouvant et O combien optimiste…
Je ne suis jamais passée par l’épreuve de le dépression même si l’annonce de mon cancer a été d’une grande violence. Je te félicite d’avoir su retrouver le sourire. Que cette joie de vivre t’accompagne chaque jour… Je penserai au câlin palmier lors de mes prochaines vacances !!!
Ton article est une bouffée d’oxygène, merci beaucoup !
Tu dois te douter que si il m’interpelle et me touche particulièrement, c’est parce que j’ai eu la même expérience que toi.
Je suis tellement contente que tu ailles mieux aujourd’hui, ce n’est pas un combat facile. Il faut réagir vite et en effet, accepter ses faibles et se faire aider.
Ce que tu dis : « on n’est jamais vraiment guéri » est tout à fait vrai. Cela fait partie de nous, c’est malheureusement vrai et très difficile à accepter. Cependant, quand on l’accepte on est soulagé et on peut mieux avancer, tout en sachant que nous devrons toujours être vigilente.
Pour moi, ça c’est passé en décembre 2015, pendant les périodes de fêtes de fin d’année (au top Noel et nouvel an sans manger car vous avez un noeud hyper puissant dans la gorge qui ne laisse passer aucun aliment) il y a eu un petit événement positif qui est arrivé dans ma vie mais qui à fait ressortir une angoisse profonde : celle du temps qui passe bien trop vite et qui nous mène à la mort, ma peur ultime. A cet instant, un tsunami d’angoisses m’a envahi pour ne plus me quitter pendant plus d’un mois. Homéopathie, plantes, exercices de respiration, sophrologie…j’ai réagi de suite. Toutes ces solutions sont bien mignonnes mais quand tu as atteins un certain seuil, seul les médicaments peuvent t’aider à ne pas devenir folle et mourir à petit feu (voire pire). Ma maman a fait deux dépressions dans sa vie. La deuxième lui a été fatale car elle avait un cancer incurable, elle n’a pas réussi à trouver la force de ne pas mettre fin à ses jours.
Je ne veux pas te filer le cafard avec tout ça, mais ça me fait du bien d’en parler à quelqu’un qui comprends.
Mon traitement durant l’année 2016 : (xanax pendant 1 mois et demi) puis Seroplex 10mg pendant 6 mois et 5mg pendant 8 mois. Aujourd’hui, je ne prends plus rien depuis plus de 5 mois et je vais bien mais, effectivement mes démons sont toujours là, menaçants.
Du coup, je me force à me poser 10 min par jour pour respirer correctement (la sophrologie m’a pas mal aidé) et je fais du yoga depuis 2 ans, et CA c’est un révélation ! Si tu n’en fais pas, je te le conseille vivement.
Je suis certaine que ton « sevrage » se passera très bien. Je te (et nous) souhaite plein de courage et une belle vie.
Merci encore pour ton beau témoignage !
Bonjour,
J’ai l’impression que tu raconte mon histoire O_o’. Moi c’était au passage de l’année 2014/2015.
Je me suis laisser m’enfoncer doucement mais surement dans les abysses de mes pensées sombres…
Je me suis laissée faire par « mes démons » comme vous dites pendant 1 mois et demi. J’ai refusé de prendre médicaments et autres solutions fortes. Je ne jurais que par médecines douces, yoga, relaxation… J’ai entamé une thérapie par la sophrologie et j’ai tout mis en oeuvre pour ne plus avoir une seconde pour penser….
Petit à petit, mes mâchoires se sont desserrées mon dos dénoué mon ventre a finit par accepté de se faire nourrir à nouveau et mes pensées négatives qui me mettaient dans ce monde parallèle déconnecté de moi même ont fini par s’éloigner.
C’est vrai qu’il y a des jours ou elles pointent à nouveau leurs nez… Mais je me bat!! Je veux être plus forte!!
Je sais à quel point on peut se sentir seul durant une épreuves pareil à quel point on peut se sentir incompris et parfois même ne plus appartenir à ce monde… Mais il ne faut jamais oublier que NOUS NE SOMMES PAS SEUL!!! Il faut accepter cet état et signer la guerre qui va nous faire gagner en tendant la main vers les solutions qui nous tirerons la tête hors de l’eau!!
Je sais qu’il n’est pas toujours évident, mais il ne faut jamais cesser d’y croire de se battre pour incarner la joie de vivre que l’on mérite!!
Belle plume ! Et j’adore le contraste entre les photos et le texte !
C’est très courageux de nous faire part de tout ceci, ton article est très touchant, il faut se battre comme tu dis, beaucoup de personnes ne comprennent pas la dépression. Il aidera sûrement certaines personnes, j’ai beaucoup aimé te lire en tout cas.
Je connais aussi la dépression. J’ai des soucis de santé important dont je ne vois pas le bout. Parfois c’est très dur mais ça va beaucoup mieux depuis quelques temps du côté de mon moral. Je n’en pouvais plus de souffrir autant, je me suis d’une certaine manière laissée tomber, puis j’ai remonté la pente. Chaque jour, je gravis un peu plus la montagne et quand je ne souffrirai plus physiquement, je ne souffrirai plus mentalement non plus.
Je n’ai pas eu recours aux médicaments pour ma part parce que je savais d’où ça venait. Mais dans certains cas, il faut de l’aide extérieure. Notre corps ne peut pas tout supporter.
C’est courageux d’en parler sur ton blog, moi aussi j’en ai un et j’aime parler de ma maladie. Ça m’aide beaucoup 🙂
En tout cas, je suis ravie que ça aille mieux pour toi ! Comme quoi, on finit toujours par s’en sortir même quand tout est tout noir à un certain moment !
Bonne fin de journée et bonne continuation !
Bravo pour cet article sincère et touchant!
J’ai eus affaire à cette maladie mais en tant que » spectatrice « . Ma mère a été (est?) en dépression durant de nombreuses années suite à une enfance difficile. Il y a eut des hauts, heureusement, mais beaucoup plus de bas au final. C’est horrible, car souvent les personnes qui souffrent de ça on l’impression que personne ne peut comprendre, qu’on ne les aime pas, etc… Du coup on est impuissant et ça nous bouffe tout autant. Jusqu’au jour où j’ai compris que je ne pouvais » rien » faire pour elle, que c’était a elle de se relever, que je ne pouvais pas me bouger pour elle, pour sa vie…
Tu as bien raison de parler de ce sujet sur ton blog, je pense que c’est une chose qui touche énormément de personnes au final. J’ai longtemps hésité a en parler sur le miens, mais je pense que si à tout hasard ma mère tomberai sur cet article, elle ne le prendrait peut être pas forcément bien.
Hey,
Merci pour ton article. J’ai eu une dėpression il y a bientôt 3ans de ça. Je vivais à Taiwan, j’ai passė un an à suivre que des cours de chinois. La vie ėtait cool, les cours top, le cadre idėal, ma petite chambre aussi puis j’avais mon copain. On sortait beaucoup, on se baladait resto …. Puis j’ai du commencer à planifier pour mon avenir, mon master, mes parents me questionnaient. J’avais une passion pour le cafė (à l’ėpoque le monde cafė en France ėtait presque inexistant), aucune expėrience dans la restauration. Mon copain m’a poussė à trouver un boulot dans un petit cafė. Imaginez, moi jamais sûre de moi qui cherchait un boulot en tant que serveur à Taiwan … Bref j’ai eu pas mal de coup de fil après avoir postuler, j’ai dėcrochė un petit boulot et là ça à tourner au vinaigre ….. Ma manager m’a dėmoli, c’ėtait riddicule je bossais illėgalement pour presque rien juste pour avoir de l’expėriences, apprendre un peu plus sur le cafė … Elle ėtair mėchante, tout le temps sur mon dos, à critiquer tout (tranches de tomate coupėes trop ėpaisse ….). Bref j’ai commencė à stresser, à mal dormir, à pleurer à apprėhender d’aller bosser …. J’avais parler du comportement de ma manager à ma mère elle m’avait dit de dėmissioner, j’aurai du l’ėcouter. Je voulais à tout pris cette expérience, j’avais dėcidė de me donner un an aprės Taiwan pour lancer ma carrière dans le cafė soit en Australie soit à Londres. Je suis restėe, j’ai endurė, j’ai stressė au boulot, j’ai fais des erreurs, j’ai commencė à m’auto dėtruire dans la tête à chaque erreur (t’es nulle, t’es bonne à rien …). J’ai accėlėrė la destruction de ma personne, de ma confidence … Je sortais toujours avec mon copain, je rigolais mais la minute d’après j’ėtais triste et n’apprėciais plus, le lendemain je bossais …. Durant cette pėriode je n’ai pas su que je faisais une dėpression, pour moi la dėpression c’ėtait une maladie d’adulte et pas de quelqu’un de 21ans. La spiral noire, le trou noir c’est agrandi je me sentais au fond d’un immense trou noir … Je parlais à une copine de classe de ma manager, je n’ai jamais ėvoquė à quel point je me sentais mal à l’intėrieur. Un soir j’ai skypė avec un ami proche qui ėtait en France, j’ėtais sur le point de lui expliquer ma situation. Cet ami voulait m’annoncer quelque chose ėgalement : il faisait une dėpression horrible à la découverte d’attouchements qu’il avait subit enfant. Le choc, j’ai eu très mal pour lui, je me suis retenu d’hurler et de pleurer tout l’appel quand j’ai raccrochė j’ai hurlė et pleurė. Laissez moi vous dire que ma petite histoire de manager est passė à la trape j’ai pris sur moi. Je pleurai constament, on a beaucoup skypė je prenais de ses nouvelles … Puis mon visa est arrivė à terme, j’ai pris mon courage à deux mains je suis rentrėe pdt 1 mois. J’ai vu mes amis et je suis partie pour Londres pr me lancer dans le cafė. Durant mon cours sėjour en France, alors que je prėparai mon CV (super vide ), je suis tombėe sur un tėmoignage de qqn qui dėcrivais son enfer de la dėpression. C’ėtait moi, mes pleurs, mes angoisses, oh et mon super nouveau tic de je m’arrache un cheveux par ci par là en pensant à mon boulot … oui. J’ai compris, j’ai pleurė, j’ai eu un choc tout cela n’ėtait rien d’autre qu’une dėpression ? Le trou noir c’ėtait la dėpression. Je suis partie pour Londres bien loins de ma manager, bcp de personnes ėtaient intėressės par mon cv et ma petite lettre de motivation. Moi j’ėtais tremblotante et sans aucune confiance. Le destin a voulu que je tombe sur un boss extra, il m’a aidė à reconstruit ma confiance … J’ai bossė comme une folle la première annėe. Je ne suis jamais rentrėe faire mon master, j’ai annoncė à mes parents que oui le cafė c’ėtait ma carrière. La deuxième annėe je suis passėe manager dans un cafė, j’ai formė les nouveaux baristas et j’ai toujours encouragė mon ėquipe, j’ai jamais cherchė à dėtruire qqn. En voulant gravir les ėchelons, j’ai tjrs ėtė confrontė à mon manque de confiance. Mes amis m’ont tjrs dis que j’ėtais bien plus capable que n’importe qui et qu’il faudrait que j’ai un peu plus confiance en moi. J’ai tremblė à chaque essai et entretient ahaha. Je suis partie en Australie après Londres, beaucoup de choses sont arrivėes ici. J’ai eu une très mauvaises pėriodes (dėcès, accident mortel ….), je suis pas retombėe dans le trou noir de la dėpression, je suis pas rentrėe pour autant … J’ai eu bcp de mal à trouver un boulot ici dans le cafė (je vous passe les dėtails), en 8mois je crois que j’ai eu ma plus belle leçon de vie. Mon estime est revenue, je suis heureuse (je l’ėtais à Londres), j’ai juste une autre vision sur la vie. Avec 3 ans d’expėriences je me sens vraiment forte et pour la première fois dans ma vie je crois en moi …. je sais j’ai ėcris un pavė, j’ai avouė à ma mėre et à mes amis que j’ai fais une dėpression et que j’ai mis longtemps à m’en remettre. J’en garde qq sėquelles mais j’aime la vie et je l’apprėcie plus que jamais. Je fais attention à mes proches et je suis prête à aider si ça arrive à qqn de mon entourage.
Coucou,
Merci pour ce bel article, plein d’authenticité. J’y ai trouvé résonance, puisque chanson similaire à pour moi été « février 2014 » (à retrouver sur mon carnet d’émotions : https://descouleursarcenciel.wordpress.com/2016/05/20/fevrier-2014/ et plusieurs autres taggés sur cet état qui fait aujourd’hui « consciemment » et « publiquement reconnu » partie de moi)
Un téléphone sonne traitant de la question de la dépression sur France Inter la fois dernière m’a interpellée, et j’ai compris que cet état ferait partie pour « toujours » de ma vie. On ne s’en débarrasse jamais totalement, on apprend à vivre avec, à en faire une force, tout simplement.
La preuve en est là, fleur au fusil, tu t’es livrée. D’une manière simple, authentique et touchante. Merci pour ton témoignage poignant et ta plume délicieuse.
Ronia
Coucou,
Merci pour ce bel article, plein d’authenticité. J’y ai trouvé résonance, puisque chanson similaire à pour moi été « février 2014 » (à retrouver sur mon carnet d’émotions : https://descouleursarcenciel.wordpress.com/2016/05/20/fevrier-2014/ et plusieurs autres taggés sur cet état qui fait aujourd’hui « consciemment » et « publiquement reconnu » partie de moi)
Un téléphone sonne traitant de la question de la dépression sur France Inter la fois dernière m’a interpellée, et j’ai compris que cet état ferait partie pour « toujours » de ma vie. On ne s’en débarrasse jamais totalement, on apprend à vivre avec, à en faire une force, tout simplement.
J’ai appris à me recentrer, à faire de moi le centre de mes choix, de mes activités, de mon amour.
La preuve en est là, fleur au fusil, tu t’es livrée. D’une manière simple, authentique et touchante. Merci pour ton témoignage poignant et ta plume délicieuse.
Ronia
Merci pour ce bel article qui résonne forcément lorsqu’on a expérimenté la dépression. Je me pensais solide comme un roc mais les aléas de la vie sont passés par là et je n’ai pas accepté tout de suite de reconnaître que c’était bien une dépression qui me grignotait.
Je suis entièrement d’accord avec toi « votre vie, c’est à vous de la vivre, c’est à vous d’apprendre à l’aimer à nouveau. » Pas simple tous les jours mais il faut savoir se refaire confiance et saisir les bons côtés de chaque instant. Récente adepte du yoga et de sophrologie, j’y trouve le moment de recentrage nécessaire pour rester dans le présent et regonfler la confiance en moi…
Bel article en effet ! Tu as bien fait de partir ! Etre en dépression nous rend très sensible à notre environnement et lorsque la norme du pays c’est la morosité il vaut mieux en choisir un autre, c’est aussi simple que ça… Moi aussi je vais faire pareil dès que je peux, si j’arrive à quitter la « rat race »… Merci 🙂
J’ai vécu la même chose il y a 3 mois de cela donc cest encore récent… ce n’est pas évident tous les jours, mais je me reconstruit peu à peu…. Merci pour ce bel article et bravo pour ton courage ! Je te souhaite tout le meilleur !
Je suis choqué par cet article! Mais choqué en bien !
L’impression de voir ma vie racontée, cette sensation que quelqu’un puisse écrire mon histoire depuis un an ! MERCIIIII.
Merci de mettre des mots sur une expérience dure à vivre pour soi et pour les autres.
Tant qu’on ne l’a pas vécu, il est difficile de comprendre.
Pour ma part, je suis dans la ‘categorie’ burnout !
Un ‘surinvestissement’ dans le boulot pendant des années par soucis de bien faire et de reconnaissance et tout d’un coup, CRACKKKK.
Tout s’écroule, plus aucun repères… Et un dur combat commence….
Merci pour ce beau post, plein d’espoir, merci.
Bravo la rescapée ! Tout en douceur, tout en finesse, en joie et en modestie. Très joli article. Bravo, bisous, bon courage et très bonne continuation à toi. Bizzzz
Bravo de ce beau et courageux témoignage que je viens de voir sur Facebook.
Ce récit me « parle » vraiment donc merci de l’avoir fait …
Bonne continuation et plein de bonnes choses pour la suite ! 😉
Cet article me « parle » beaucoup. Merci
Je tente une dernière fois de laisser un commentaire (je dois faire une mauvaise manipulation…).
Ce texte me « parle » et m’est aujourd’hui d’une grande utilité, merci donc d’avoir eu le courage de l’écrire.
Je me reconnais aussi dans la plupart des commentaires et je me dis que nous sommes tous embarqués dans le même « bateau ».
Merci encore pour cet article et bonne continuation !
Nous sommes nombreux à revoir nos histoires personnelles dans la vôtre. Quelle bande d’optimistes et bon viveurs! Car personne n’apprécie mieux la vie que celui qui à frôlé la mort. Bon courage à tous dans le combat contre les démons 🙂
merci pour les mots sur les maux
moi je suis encore un peu au fond du trou
j’ai réussi à monter sur le haut de la poubelle mais j’arrive pas à choper l’échelle pour la quitter… cette poubelle
l’impression de ne pas réussir à me concentrer, que je fonctionne au ralenti
je m’apitoie aussi un peu trop sur mon sort
mais tu as raison la vie nous fait seul
bravo a toi en tout cas pour les efforts que tu as rassemblé pour mettre un pas devant l’autre et avancer
ne t’arrêtes pas: peut être tes pas seront plus petits certains jours mais le lendemain ils seront un peu plus grand
bonne route
Comment vous avez fait pour vous en sortir? je ne comprends pas bien d’après votre article. Merci beaucoup.
Quand la dépression s’est déclarée je pense qu’il faut prendre le même temps en considération qu’il a fallut que le mal-être s’est installé pour en guérir. Donc s’est long … et il faut être patiente. Je connais bien le sujet car je suis passée par là… Un premier bon point vers la guérison est déjà de reconnaître la maladie comme tu l’as très bien fait dans ton article très touchant.
Merci pour ton témoignage. Je vis la dépression, ou plutôt j’y survis, depuis fin décembre 2015… Si je suis sortie de l’état de torpeur, d’angoisse et de pensées morbides au printemps, je vis constamment ces hauts et ces bas qui me privent, j’ai l’impression, de mon droit à exister dans la joie et l’insouciance. Je me suis parfaitement retrouvée dans ton témoignage et te remercie pour ta sincérité. La dépression est encore tabou même si cette maladie devient, malheureusement, de plus en plus courante. Malgré tout, le corps médical n’est, à mon sens, pas suffisamment armé pour nous aider puisque les médicaments sont la réponse numéro 1 – ce qui est normal quand on est au fond du trou – mais l’accompagnement fait défaut. Moi aussi, j’ai eu des psy qui me facturaient la séance à la minute près, me laissant partir alors que je leur disais que je ne pouvais plus continuer à vivre dans ces conditions. J’ai lu tous les témoignages qui ont fait écho à ton post et, d’un côté je me sens moins seule dans cette galère, mais d’un autre, je refuse d’entendre que je vais devoir vivre avec ces démons jusqu’à la fin. La dépression m’a pris mes projets, ma sérénité, ma confiance en moi… Mais je refuse qu’elle me prenne la seule chose qu’il me reste: l’espoir qu’elle me quitte définitivement !
Je te souhaite de continuer ton chemin avec cet humour et cette joie de vivre que l’on ressent en te lisant. Ça fait du bien de lire qu’il y a du soleil après la tempête…
Merci pour cet article et pour tous les commentaires. Comment expliquer aux proches qu’un événement, une phrase peut nous faire replonger ? Yoga, méditation, pensées positives, noter les moments agréables etc … aident à aller mieux .