Les premières semaines de ma vie de freelance m’ont terriblement stressée. J’avais tellement peur de ne pas y arriver, de ne pas trouver de travail, de ne pas décrocher de missions et d’échouer lamentablement. L’échec n’était pas une véritable option pour moi, puisque je ne voulais pas retourner dans un openspace. Je n’avais pas tout plaqué pour devoir croiser mon ombre, revenir en arrière et baisser les bras. Il fallait que ça marche, bordel ! Et puis, la vie et le temps ont fait leur boulot : j’ai pris du recul, j’ai appris à relativiser.
Le défi
J’ai besoin de challenges au quotidien. Si ma vie est si belle aujourd’hui, c’est parce que les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. J’ai envie de travailler sur différents projets, pour différents clients, domaines et thématiques. Souvent un CDI nous lie à une entreprise, un projet, un seul objectif. Etre freelance, c’est avoir la liberté de la diversité. J’ai travaillé pour une vingtaine de clients depuis le début de l’année. Mode, agriculture, développement personnel, tourisme ou encore people, psychologie, nouvelles énergies, droit et digital : j’ai eu la chance de travailler pour tous les domaines imaginables. Du coup, l’ennui n’a jamais été au rendez-vous ! Et c’est là que j’ai eu le déclic. Je m’explique.
Insécurité sécurisante
Du jour au lendemain, je n’avais plus peur, je n’étais plus angoissée, parce que j’avais pris conscience que ma plus grande peur n’était pas de ne pas trouver de travail, mais bien de m’ennuyer. J’avais peur que la vie de freelance n’allait pas me convenir non plus. C’était quand-même ma dernière chance, puisque la vie de bureau déjà ne me plaisait pas. Finalement, dans ma liste de priorités, l’insécurité de l’emploi, la précarité potentielle ne me faisaient pas peur. Au contraire, aussi paradoxal que cela puisse sonner. En effet, l’insécurité a finalement eu un effet bénéfique sur moi et mon quotidien. L’insécurité est un shoot d’énergie.
Il faut se battre
Chaque jour est un combat, chaque jour je me lève et me bat pour mon rêve. J’avais vraiment terriblement peur de retomber dans cette torpeur que j’avais connue alors que j’étais en CDI. Finalement, l’insécurité que j’ai pu rencontrer en freelance me boostait à me bouger les fesses (pardonnez-moi ce dérapage linguistique !). C’était en quelque sorte une renaissance. Depuis que j’ai pu m’expliquer ce phénomène, je ne suis plus inquiète. Et là, magie, un cercle vertueux s’installe. Je n’ai plus peur, je suis plus forte, je suis confiante, je dégage une force et une joie de vivre nouvelles. Du coup, les gens ont envie de travailler avec moi – et j’arrive à vivre de ma passion. C’est tout bête, mais c’est bien ça ! Le jour où je n’ai plus eu peur, ma carrière de freelance a décollé.
Wahou ! C’est un superbe témoignage que tu nous livre là, et c’est encore une fois très motivant, et inspirant. Merci beaucoup 🙂
Effectivement, il fallait que je le lise ! on en a déjà beaucoup parlé aujourd’hui mais super article quand même !
Joli et vrai ! C’est tout !
Depuis très longtemps j’ai envie de me lancer moi aussi, pas en tant que free lance mais peut etre en temps qu’auto entrepreneur, par ce que moi aussi la vie de bureau ne me convient pas, maus sauter le pas est difficile parce qu’on se met plein de barrière, surement à cause de cette peur de l’inconnu. Mais un jour je sais que depasserai cette peur et je me lancerai. Merci pour cet article. Je te decouvre grace a Hello coton, et je vais suivre tes articles de tres près.
Hello, je suis d’ailleurs auto-entrepreneur 🙂
Trop cool 🙂
J’ai récemment découvert ton blog et je me gave de tes articles « vie de freelance », ça fait un bien fou, cet optimisme ! Je viens de lâcher mon CDI et envisage de passer côté micro-entrepreneuriat moi aussi donc ça me motive de lire ce genre de témoignages. Alors je te dis merci !
Marilyn