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Nomad's heart

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Vie de Freelance

Répartir de zéro grâce au minimalisme

28 janvier 2019

Je suis une vrai bordélique, de celles qui laissent les vêtements s’empiler jusqu’à devoir les escalader pour se frayer un passage dans la chambre. Demandez à mon père : Je suis une reine du laisser trainer les tasses de thé à moitié pleines. Je me lève et je laisse tout derrière moi. Je lave mes vêtements quand je n’ai strictement plus rien à me mettre à part un vieux pyjama troué. Bref, je suis une tornade humaine. Là où je passe, rien ne repousse ni retrouve sa place ! Puis, j’ai regardé le documentaire « Minimalism » sur Netflix – et je me suis débarrassé de 90% de mes livres, 60% de mes vêtements, 90% des choses inutiles que je gardais « au cas où » pour retrouver le temps d’écrire, le temps de faire du vélo, le temps d’écrire, bref le temps de vivre.

Minimalism, ou comment un documentaire change la vie des gens

Minimalism, de quoi parle ce documentaire (dispo sur Netflix) ? Deux gars, Joshua Fields Mills et Ryan Nicodemus, la trentaine, ont tout quitté du jour au lendemain pour se dédier au minimalisme. Pourtant aux yeux de la société, ils avaient tout pour être heureux. Un job bien payé, une épouse, une belle voiture, et beaucoup d’argent et de bien matériaux. Puis, un jour ce constat déstabilisant : Malgré toutes les choses qu’ils possédaient, malgré tous les symboles de statut social accumulés, ils n’étaient pas heureux. Pourquoi ? Parce que le revers de la médaille, ce sont des crédits à rembourser sur trente ans, des heures supplémentaires à n’en plus finir et des objets qui s’accumulent dans le garage et prennent poussière. Les Américains ont en moyenne quatre prêts à rembourser. Résultats des courses ? Des dettes, pas de temps libre, des tensions, des disputes et l’impression de perdre leurs meilleures années. Alors ils ont commencé à s’intéresser au minimalisme – et ils se sont débarrassés du superflu dans leur vie. Une décision libératrice qui m’a motivée à faire pareil. Vous pouvez également aller voir leur blog The Minimalists qui offre plein d’astuces pour devenir minimaliste.

Ryan et Joshua, minimalistes et heureux de l’être !

Faire le vide dans sa maison – et dans sa tête

J’ai toujours eu la tendance à être radicale. J’aime passionnément, je déteste de tout cœur… Bref, le juste milieu, ça n’a jamais été mon point fort. Mais comme je vais bientôt passer le cap des trente ans, je peux vous dire une chose : tout n’est pas perdu ! Ces derniers mois, et suite au changement professionnel dont j’ai parlé dans mon dernier article, j’ai commencé à mettre de l’eau dans mon vin. J’essaie de ne plus être trop directe, trop entière, trop chaotique et stressée. Et c’est justement l’approche du minimalisme qui a réellement touché une corde sensible chez moi. J’ai pris conscience que si j’avais toujours autant de bordel dans ma vie, c’est parce que je le créais. En achetant trop de choses, en gardant tout, en ne jetant rien, j’avais finalement construit un monde hyper chaotique autour de moi. Pour y remédier, il fallait que je m’attaque au grand tri. J’ai donc suivi le challenge des 30 jours de tri dont Ryan et Joshua parlent sur leur blog. Jour  1 : vous vous débarrassez d’une chose. Jour 2: deux choses et ainsi de suite jusqu’au jour 30 où il faut jeter / donner trente objets. Au bout d’environ 15 jours, j’avais atteint mon objectif (Radicale moi ? Mais non !!). Une fois avoir donné plus de la moitié de mes vêtements, mon armoire ne débordait plus et je me suis sentie libérée d’un poids énorme. Une autre pensée s’est par la suite jointe au soulagement : le sentiment de culpabilité face à tant de vêtements (dont certains que je n’avais portés qu’une seule fois… dans la cabine d’essayage !).

Quitter le mode du « vouloir toujours plus » pour entrer dans le mode « avoir besoin de moins »

Pourquoi possédais-je huit paires de jeans ? Pourquoi avoir acheté 5 robes rouges alors que je n’en portais qu’une seule (les tapas ont eu raison de mon taille 36 il y a bien longtemps, ne nous faisons pas d’illusion, impossible de rentrer mon fessier dans les quatre autres modèles). Sans oublier les chaussettes dépareillés qui ne retrouveront jamais leur âme sœur. Je n’ai pas eu besoin de poser la question de Marie Kondo « Does it spark joy? ». J’ai tout simplement viré tous les vêtements que je ne portais pas / plus ou qui ne m’allais plus (ou jamais). Au bout d’une heure, j’avais rempli 5 sacs énormes et mon corps émettait une tonne d’endorphines.  C’était merveilleux de se sentir soudainement si légère ! Conclusion, chers lecteurs ? Nous avons grandit dans l’idée qu’il fallait toujours avoir plus. Avoir plus pour être plus heureux, plus « fashion », plus populaire… En faisant le choix du minimalisme, j’ai compris que je n’avais pas besoin de tant de choses et que j’étais d’ailleurs plus heureuse et, ô miracle, beaucoup plus ordonnée en possédant moins !

C’est en faisant ainsi le tri dans mon appartement que j’ai enclenché un autre processus, celui d’un tri psychologique. J’ai vraiment envie de faire de 2019 une année charnière de remise en question – sur un plan professionnel, mais aussi personnel. J’ai envie de questionner certaines de mes habitudes et certains de mes schémas de pensée pour, qui sait, trouver un peu plus ma voie.

Et vous, vous comptez faire le tri en 2019 ?

Je vous conseille vivement le livre Minimalism – Live a Meaningful Life, de Ryan Nicodemus et Joshua Fields Mills.

© Vera Lair, tous droits réservés

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Comments

  1. Promenade Minimaliste says

    28 janvier 2019 at 19 h 26 min

    C’est tellement ca ! tu décris parfaitement le pourquoi, le comment et le résultat si positif et libère que procure la mise en marche du minimalisme. c’est également tout ce que je ressens, ca fait un bien fou de vivre vraiment 🙂

    Répondre
  2. AudreyH says

    5 février 2019 at 21 h 36 min

    Oh, faudra que je regarde ce documentaire! J’ai toujours trouvé fou la surconsommation, particulièrement aux USA, jusqu’aux « hoarders ». Ça fait plusieurs années que je m’intéresse de loin à ce genre de questions, et j’ai également regardé de plus près ce que je pouvais appliquer dans ma vie.
    Je suis assez économe et raisonnable donc pas de changement radical, mais plus de réflexion, et j’essaie de transmettre ce genre de questionnement à mon copain; pas facile ! Mais vu qu’on n’est pas au bout de nos déménagements, il est d’autant plus logique de ne pas trop accumuler, et mieux: de posséder ce qui nous convient vraiment (pour l’instant on se contente de ce qu’on a, à part le sommier, seul vrai achat à 2 x) ).

    Répondre

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Anissa Filali-Fischer, 32 ans, franco-allemande, vadrouilleuse, nomade dans l'âme, ex-CELSA, traductrice, rédactrice & community manager FREELANCE.

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