Dans le train censé m’amener à Baugé-en-Anjou, je me rends soudainement compte que je viens de franchir le cap des 6 mois avec mon auto-entreprise BonMot Agency – et qu’elle est viable ! Après avoir repris des forces, fais le plein d’air campagnard, câliné des poules (en fait, elles nt pris la fuite) et pris trois kilos en quiches lorraines (et brownies !!), c’est dans le train du retour que j’ai finalement envie de faire le bilan pour vous et pour moi (weekend trop chargé !). C’est l’occasion de vous raconter ce que j’ai appris, ce qui n’a pas toujours marché et ce qui, bien au contraire, a fonctionné comme sur des roulettes. 6 mois en auto-entrepreneur, certains le savent déjà, ce n’est pas rien. Un petit pas pour les uns, un grand pas pour moi. Parlons-en !
1. Se jeter à l’eau
Lancer mon AE m’a demandé du cran. Pour se lancer, il faut avoir conscience que l’on ira à contre-courant d’une majorité de personne qui nous entourent. Au lieu de choisir la voie de la facilité en signant un CDI, on s’engage dans une aventure dont on ne connait ni l’itinéraire, ni l’issue. Sera-t-elle heureuse ou cauchemardesque ? A vous de voir si vous voulez prendre le risque de l’incertain. Pour ma part, je n’ai jamais été aussi heureuse, car challengée en permanence. Au bureau je m’ennuyais, je sentais que mes capacités intellectuelles n’étaient pas correctement exploitées. C’était terriblement frustrant ! Et puis je voulais me donner à fond dans un projet bien à moi. L’AE m’a donné la possibilité de tester mes limites et en même temps d’apprendre à être plus zen à l’égard de certains sujets (comptabilité, clients stressés, briefs incompréhensibles, etc.). Après six mois d’activité j’ai appris à bien vivre les périodes de creux, à profiter de ce temps pour me ressourcer, chercher de nouvelles pistes, me former et exploiter ce temps de manière bénéfique. En six mois, j’ai aussi eu le temps de m’habituer à nager dans une eau profonde et mouvementée. Je ne me laisse plus submerger par une vague d’incertitude. Je sais désormais m’adapter et me laisser porter par le courant. Et puis, qui a dit qu’une eau à 15°C ne pouvait pas être agréable ? Il suffit d’enfiler la bonne combinaison !
2. Gagner en assurance
Au début, j’avais un seul client. J’avais besoin d’en trouver d’autres pour gagner ma vie. J’ai remarqué une chose assez rassurante. Dès qu’on trouve son premier client, un cercle vertueux s’installe. Comme un effet domino, les événements s’enchainent. Une fois que j’ai eu mon premier client, j’ai tout de suite été plus à l’aise. J’avais une première référence, un premier job derrière moi, la prospection n’était plus si ardue. Comme l’écrivain face à une page blanche, c’est le début qui est difficile. Une fois cette première mission, petite ou grande, il vous sera plus facile de convaincre vos potentiels clients. J’ai trouvé cela extrêmement rassurant.
3. Savoir se vendre
Eh oui, cela peut paraitre un peu étrange, mais vous êtes votre meilleur marketing. Si vous voulez convaincre le client, il faudra d’abord être vous-mêmes convaincus par ce que vous faites et proposez. Après chaque nouvelle qui se passait bien, je me sentais un peu moins comme un imposteur. Parfois j’ai encore cette impression que je vais faire du grand n’importe et que le client va prendre conscience de mon incompétence. C’est vraiment idiot et probablement injustifié, mais la crainte était très présente au début, j’arrive à bien mieux la contrôler aujourd’hui.
4. Soigner son réseau
Le networking, c’est important. Surtout au début, il est primordial d’être omniprésent sur les réseaux sociaux, les pages de recrutement de freelance, etc. Que vous soyez en soirée, dans un bar ou chez des potes, gardez toujours à l’esprit que le réseau, c’est 75% de vos opportunités de trouver du boulot. Alors, au début, vous allez devoir parler de votre AE. Parce qu’il n’y a rien à faire, mais trouver une mission ou un appartement, c’est pareil : il y a toujours quelqu’un qui connait quelqu’un qui pourrait éventuellement avoir un bon plan. Il faut miser sur le hasard, la chance et sa bonne étoile. Du coup, ayez des cartes de visite de vous ! C’est un peu du démarchage, mais en fin de compte, c’est un excellent moyen d’apporter de la visibilité à votre petit business. Un autre avantage, vous allez rencontrer du monde. Au lieu d’être toujours cloitrée chez moi comme je pensais l’être en tant que freelance, je suis beaucoup plus souvent dehors et en soirée. Devoir tous les jours se lever pour se battre pour son pain quotidien, ça m’a réellement redonné la niaque, un gout de vivre différent et plus intense. L’argent que je gagne, je le gagne vraiment à la sueur de mon front. C’est une fierté et un moteur.
5. Relativiser
Quand un client me dit qu’il va m’envoyer les textes ce soir et qu’il ne le fait pas, je sais qu’il ne faut pas s’inquiéter. Il n’a juste pas eu le temps de le faire, il le fera demain. Je ne reste plus devant mon ordinateur à attendre comme une gourde. Partez du principe que vos clients sont souvent surbookés et mal organisés (c’est vrai !). Si vous n’avez pas de nouvelles au bout de quelques jours, envoyez un petit mail pour prendre des nouvelles. Aussi, il est souvent possible de négocier une deadline, il suffit de demander. Vous êtes freelance, pas esclave ! Osez poser des questions, négocier vos tarifs et parler à vos clients.
6. Approfondir son expertise
En six mois, j’ai déjà tout fait. Des traductions de mode d’emploi, des sites web agricoles, du juridique, de la mode, du développement durable ou du people. En l’espace de quelques mois, j’ai accepté des missions diverses et variées. Parfois, j’étais un peu affolée, parce que je ne savais pas si j’allais y arriver Mais finalement, quand j’étais face un problème, j’étais bien obligée de le résoudre par moi-même. Alors, j’allais me renseigner sur le net, je lisais beaucoup, je regardais des vidéos ou des tutoriels en ligne. Quoiqu’il arrive, il faudra bien rendre la mission. Alors il faut s’y coller : se renseigner, demander à votre entourage et parfois, si rien ne va plus, directement à votre client.
7. En vivre
C’est le bilan de mes six, mois je ne sais pas de quoi sera fait demain. A ce jour, ma petite entreprise est viable. Je décroche régulièrement des missions de traduction et rédaction. Je touche donc chaque mois un vrai salaire qui me permet de payer mes charges entrepreneuriales, mes factures et mes loisirs. Sachez que l’été est souvent une traversée du déserte un peu désagréable. Si vous gagnez vraiment bien en mai, mettez de l’argent de côté. Vous en aurez besoin en juillet et août alors que vos clients se la coulent douce en vacances.
8. Mais surtout : faire ce qu’on aime
Si j’ai décidé de faire ce job, ce n’est pas pour faire uniquement des missions purement alimentaires. Je n’ai pas tout plaqué pour me retrouver à nouveau dans un cercle infernal où je travaille pour survivre sans jamais prendre de plaisir. Une fois que vous avez fait ce saut dans une eau glaciale, ce n’est pas pour faire des missions chiantes .Vous avez déjà pris tous les risques, vous pourrez aussi prendre celui-ci. Il m’arrive donc de refuser des missions, de ne pas postuler, car je sais d’avance que je vais m’emmerder. Je fais bien évidemment quelques jobs qui paient mes factures. Mais je fais aussi des missions qui me passionnent et m’éclatent. Je travaille notamment pour un client dans le tourisme franco-allemand, c’est plus qu’un plaisir, c’est pile ce qui me caractérise et m’interpelle. Ce type de missions me conforte dans mon choix du freelancing. Des missions variées, des clients différents, de nouveaux challenges au quotidien et la réalisation d’un rêve : vivre de l’écriture.
Voilà, le train va entrer en gare Montparnasse, j’ai passé tout le voyage à taper comme une frénétique sur mon clavier d’ordinateur, le sourire toujours aux lèvres. J’ai passé un merveilleux weekend avec mon amie Laetitia d’Et en Deutsch ?, rencontrée grâce au compte Twitter de mon blog. J’ai fait le plein de soleil, discussions à bâton rompus et partie de scrabble – avec ce merveilleux sentiment d’avoir passé un cap, tant au niveau professionnel que personnel. J’aime mon job, mon homme, mes amis (les anciens et les tous nouveaux), mon chat quand il me mord, mon coloc’ quand il fait ma vaisselle et ma famille (biologique ou de cœur) et, bien sûr, vous qui me lisez et prenez le temps de m’écrire des petits billets tous doux.
Et vous, c’est quoi l’histoire de votre auto-entreprise ?
PS : Quelques photos de mon weekend

Super retour d’expérience qui devrait motiver pas mal de monde 🙂
A travers les différentes conseils que tu proposes ici, une trame générale ressort : pour réussir quand on se lance en freelance ou AE, il faut aimer l’aventure, la découverte, il faut vouloir continuer à apprendre tous les jours de toute nouvelle situation et savoir s’y adapter en gardant le sourire et une certaine philosophie de vie positive et ouverte vers les autres.
Hello Ronan,
eh oui l’huile de de coude + amour de son projet restent les principaux moteurs pour lancer son AE.
Pour ma part, j’ai de la motivation à revendre 🙂
Et merci de ta fidélité sur ce blog, à bientôt !! tu as vu mon mail ? Faut qu’on se parle pour notre collab’ !!
Anissa
hello,
les Expériences sont différentes pour chacun, comme le Karma.
après avoir fait du démarchage commercial d’entreprises, (500 cartes déposés ici et la y compris dans centre commercial et autres lieux de passage style coiffeur etc), payé pub commerciale distribué a 50000 exemplaires, publié annonce dépannage informatique sur de nombreux sites, j’ai eu quelques rares client exclusivement via les sites comme leboncoin.
en pratiquant des remises je comptait sur le bouche a oreille que neni, suis allé voir le Maire pour me faire connaitre dans la région mais sans résultat.
et le bilan est le suivant : arrêt cet année NON VIABLE ,ce qui est la cause de l’arrêt c’est la CFE a payer dés 2015 : on me réclame 500€ sans local commercial et sans chiffre d’affaire !
Je suis en Province, je viens de Paris et ne suis donc pas de la région, mais ma mére y vit depuis 30 ans.
Le travail OUI , le Bénévolat NON. (adresse email fourni non viable)
Coucou,
je suis bien désolée de lire ton message et de voir que tu n’as pu en vivre. L’AE est un modèle très avantageux, mais bien évidemment la concurrence est rude.
Les 500€ du CFE, c’est vrai que ça fait au c…. Il est aussi vrai que de travailler en Province (sauf grandes villes) est parfois plus difficile, surtout si ton taff demande des déplacements (donc frais supplémentaires, etc).
J’espère que tu sauras retomber sur tes pieds. En tout cas, si besoin, n’hésite pas à m’écrire un mail 🙂
Cela donne de l’espoir de voir que ton entreprise est viable en à peine 6 mois!
Chapeau, bravo!
Je suis auto-entrepreneuse depuis presque un an mais c’est encore loin d’être viable! Là, je suis en pleine transition pour un nouveau projet, je ne sais pas ce que ça va donner… cela dit, comme tu le dis, on ne sait jamais de quoi demain sera fait pour un auto-entrepreneur!
En tout cas, je me lève chaque jour de bonne humeur et enthousiaste pour commencer mon travail! Avant, je détestais les lundis maintenant je les adore!
Hello Aline,
tant que tu as le sourire en te levant le matin, tout est à gnagner !
Certains secteurs sont bien plus difficiles et nécessitent en effet au moins 1 an pour être rentables.
Mais je ne doute pas que tu vas y arriver. Je me suis du couo inscrite à ta newsletter 🙂
Anissa
Coucou !
Comme tu peux imaginer, je te rejoins sur beaucoup de points pour ne pas dire tous ! En tout cas, moi aussi j’ai appris à relativiser et mois aussi je suis très contente de ce choix parce que j’ai, enfin, l’impression de faire ce que j’aime !
Bisous ma belle brunette !
Margarida <3
Merci pour ton message ! J'ai trop envie de venir travailler sous les cocotiers avec toi et ta petite princesse. Quand je vois ses petites jambes sur instagram, ça me donne envie de faire des chateaux de sable avec elle 😀
Chao et bonne journée
Gros bisouss
Anissa
Quel joli bilan ! C’est un vrai plaisir de lire que ton aventure se passe bien 🙂
Pour ma part, je vais lancer l’auto-entreprise de mon mari courant août dans le conseil moto. J’ai la réunion organisée par la CCI ce mois-ci pour apprendre tous les détails que je ne connais pas. J’ai hâte d’enfin ouvrir les portes de cet univers ^_^
Merci pour ton retour d’expérience, je continuerai à te lire !
Laura
Coucou Laura,
merci pour ton message ! Je te souhaite alors bon courage. La réunion de la CCI est très instructive. Une amie vient d’y aller, prends bien ton carnet de note, tu vas en remplir des pages 🙂
Et n’oublie pas de vérifier si ton mari a droit à l’ACCRE !
A bientôt
J’entre dans ma 5e année d’indépendance, ayant commencé Auto-Entrepreneur et ayant eu tout mon entourage contre moi alors je salue ton billet et je te souhaite tout plein de courage et tout le bonheur du monde ! 🙂
5 ans déjà ?? Wow ! C’est vraiment top, je compte bien faire pareil que toi ! Bon courage À toi alors ! Je découvre ton blog aussi qui est trop cool. A très bientôt 🙂
Bonsoir,
Je viens de découvrir ton blog pour mon plus grand plaisir =)
Ce post me rassure un petit peu, je compte en effet m’inscrire pour ma cinquième et surtout dernière année d’étude en septembre en étudiante-auto-entrepreneur, c’est un statut qui voit le jour cette année. Je me laisse ainsi une année en continuant à toucher ma bourse pour essayer de lancer mon entreprise, le tout en travaillant pour valider mon master (mais bon on y croit !)
J’espère réussir à gagner au moins l’équivalant de ma bourse dès l’année prochaine. Nous verrons bien, je me jette à l’eau moi aussi et me donnerai les moyens de ne pas couler ! (on croise les doigts et les orteils) ^^
Des bises !
Super idée de cumuler les deux statuts !! Moi aussi je croise les doigts pour toi ! Et j’en profite pour découvrir ton blog 🙂
A bientôt !! Et si tu as des questions, envoie-moi un mail !
Merci beaucoup =)
Difficile de donner un caractère général à votrz article. 6 mois, ce n’est rien pour une auto-entreprise.
Si elle est viable et que vous arrivez à payer vos charges, y compris celles fisclaes du RSI, sans avoir eu recourt aux aides type Accre, tout en se payant un salaire (+1000€/mois) alors oui, vous continerez sans doute longtemps à faire ça.
Il serait intéressant de savoir la genèse de votre projet: combien avez vous investi, si vous aviez déjà un réseau, le besoin en fond de roulement, et la facturation à l’heure moyenne.
L’auto-entreprenariat n’est pas la même chose pour une personne ayant un bagage scolaire/culturel élevé que pour un platrier-plaquiste créant son entreprise suite à une longue période de chômage.
Bonjour Benoit,
merci pour votre commentaire. Laissez-moi vous en dire un peu plus sur ma situation de départ. Pour tout vous dire, j’avais mis assez d’argent de côté pour tenir deux ou trois maximum. Ensuite, j’ai pu négocier avec mon ancien employeur de me faire travailler en freelance quelques mois, le temps qu’il trouve qqn pour me remplacer. Cela m’a permis de me lancer tranquillemebt et sans trop de pression.
Quant aux investissement de déaprt, il est vrai qu’un freelance en services n’en a pas forcément autant qu’un commercant ou un artisan. J’ai acheté un ordinateur portable et investi dans des cartes de visite. Disons que j’avais peut-être 1200 euros de frais de départ. Les licences de logiciels de facturation sont assez chères. Pour ce qui est de la facturation : en traduction, c’est au mot, rarement à l’heure et en rédaction au feuillet ou la pige. Les prix varient énormément selon le budget du client. Oui, je confirme pouvoir me verser plus du SMIC tous les mois, c’est donc un business viable. Pas besoin de l’aide des parents ou de l’Etat. L’ACCRE est y aussi pour quelque chose, puisque cela réduit nettement les charges.
Effectivement, avoir un bon bagage culturel/scolaire est un atout, mais cela vaut pour toutes les activités, ce n’est pas propre aux freelances.
Bonjour,
je viens de lire votre article, moi qui me questionne sur le fait de me lancer dans la photographie en tant qu’AE.
Pourrions nous discuter un peu plus en details de vos debuts (mise en place de l’AE, travail salarié en parallèle, tracasseries administratives, etc)?
D’avance merci de votre réponse
Eric
Bonjour Eric,
je connais plusieurs photographes freelances dans mon entourage proche. Bien sûr que nous pouvons en discuter. Avec plaisir même ! J’habite en région parisienne. Et sinon, n’hésitez pas à me contacter via info.nomadsheart@gmail.com
A bientôt et au plaisir de vous lire,
Anissa
Bonjour,
Je viens de découvrir ton blog et les expériences que tu as pu avoir en tant que freelance/auto-entrepreneur à travers le compte twitter de l’APCE (comme quoi, tous les chemins mènent quelque part… et il arrive qu’on fasse de belles trouvailles).
Tout d’abord, merci beaucoup pour ton partage, il est intéressant d’avoir l’avis d’une personne qui a sauté le pas et qui s’investit aujourd’hui à 100% (200% ?) dans ses missions. Pour ma part, j’ai lancé mon entreprise en développement et rédaction de contenu web en parallèle de mes études pour pouvoir apporter un peu de « beurre dans les épinards ». Je ne partage pas forcément tes conclusions sur la paperasserie (déclaration URSSAF, ACCRE, etc…) mais je suis totalement d’accord avec les devis et factures qui se mélangent – pour ma part, il s’agit de problèmes de versions différentes (suis-je trop cher ? pas assez cher ? pertinent avec la demande du client ?
Aujourd’hui, je cumule un emploi à plein temps avec mon auto-entreprise (passer une nuit blanche pour finaliser un projet ou un week-end à programmer ne me dérange pas, voir me passionne) ce qui ne me laisse pas énormément de temps pour prospecter de nouveaux clients. J’essaye d’être présent sur les réseaux sociaux (viadéo, twitter) mais je ne pense pas avoir une présence suffisante pour déclencher des contrats.
Auriez-vous des conseils à me donner concernant la prospection de contrats, notamment vis-à-vis de vos expériences ?
En vous remerciant d’avance du temps que vous voudrez bien m’accorder,
Bien cordialement,
Librius
Bonjour Librius,
merci pour votre commentaire. Vous pouvez directement m’écrire via info.nomadsheart@gmail.com Sinon, je suis en région parisienne, si vous souhaitez qu’on se rencontre pour en parler de vive voix.
Bonne journée,
Anissa
Bonjour, j’ai lu avec attention vos réflexions.
« Se jeter à l’eau », oui mais j’appellerai plutôt cela se poser les bonnes questions… Vous avez décidé de prendre votre carrière en main et faire le « grand saut » n’est jamais facile … mais dans vos lignes d’écritures je ressens la motivation… Gagner en assurance et savoir se vendre est le plus important : LE PRODUIT, C’EST VOUS ! et il faut savoir apporter à un prospect les bons mots pour lui faire prendre la bonne décision. Mais surtout que ce soit à vous qu’il dise « oui » et pas à la concurrente…
Le plus important dans ce métier est de pouvoir se positionner comme la meilleure et celle qui pourra apporter le plus de confiance et d’expertises à un client… notre relationnel est primordial mais il sera acquis au fil du temps par nos propres clients… qui parleront de nous à leur entourage… c’est ainsi que l’on se fait sa clientèle… La pub, c’est bien, mais la meilleure c’est le bouche à oreilles …
En six mois, vous avez fait des missions, mais vous n’avez pas « tout fait » ! la polyvalence est extrêmement importante, et l’expertise dans une branche est aussi un atout… Pour vous, si j’ai bien compris c’est la traduction et il faut foncer dans cette voie… Ensuite, bien entendu, en découlera d’autres missions aussi intéressantes…
Oui, on peut vivre de notre métier d’assistante, mais ne parlez pas de « salaire », vous êtes une indépendante, donc ce mot doit être banni de votre langage, on parle plutôt de Prélèvement ou de rémunération… Vous êtes indépendante… et vous payez vos charges…
Juillet et Août n’est pas forcément le désert comme vous semblez le dire, je travaille durant ces mois, car nombre d’artisans on souvent leur assistante en congés et il m’arrive de faire quelques prestations à la carte pour eux… Je préfère ces mois où l’on est un peu plus au calme certes mais où je travaille sans trop de bousculade… et pour vous dire, je viens d’avoir des demandes de devis en plein mois d’août.
Faire ce que l’on aime, oui, mais attention, tout n’est pas toujours tout rose. Vous aurez des hauts et des bas, des doutes parfois ; je fais ce métier depuis 2008, il m’a fallu 2 ans pour asseoir ma clientèle et ma notoriété, j’ai perdu des clients (dépôt de bilan… arrêt d’activité ou tout simplement parce que l’on n’avait plus besoin de mes services…), j’en ai gagné d’autres… j’ai appris au fil du temps que parfois la fidélité payait, mais pas pour tout le monde… j’ai toujours mes plus fidèles depuis le début de mon activité et d’autres ensuite sont arrivés… ma structure a grossi puisque j’ai une salarié à mi-temps.
En 2012, j’ai crée ASSIST’RA (association des secrétaires en Rhône Alpes) pour défendre notre métier et aider mes nouvelles consoeurs à se lancer…
Voilà l’aventure continue et je vous souhaite une belle réussite pour la suite … Garder votre confiance et votre bonne humeur et vous verrez que tout se passera le mieux du monde…
A bientôt sur les réseaux sociaux,
ISABELLE GAUZIN
Présidente d’ASSIST’RA et Gérante de TIPTOP SECRETARIAT
Bonjour,
Merci d’avoir partagé votre expérience des 6 premiers mois, très intéressant et riche témoignage pour moi qui hésite à me lancer comme free-lance pour des « Conseils à l’Export » aux entreprises… Votre blog est très agréable, j’aime les teintes, l’humour, le style, les prises de vue ! Bravo « Complimenti » !
Bonjour Valérie, merciiii !!
Je vous souhaite bon courage pour votre projet qui me semble très intéressant. L’international, c’est l’avenir. Vous avez raison de persévérer dans cette voie !!
Bonjour,
Votre blog est vraiment très instructif, et donne vraiment envie de s’intéresser à ses propres projets 😉
Pour ma part, j’ai démissionné de la fonction publique pour rejoindre mon ami en Bretagne, et (re)commencer une nouvelle vie. J’ai beaucoup travaillé mon projet mais étant dans une situation assez bizarre, l’ouverture prévue pour printemps 2015 se verra sûrement repoussée à plus tard encore.
Après quelques remises en questions continuelles ces dernières semaines et la réflexion d’aborder mes choses autrement, ton blog vient de me redonner du courage, et je me suis surprise à avoir le coeur qui « pince » en te lisant, comme lorsque j’avais défini mes plans financiers et le détail de mes ventes et prestations.
Merci et longue vie à toi, tes rêves et ton blog 🙂
Bonjour,
Je viens tout juste de lire votre article car je cherchais des infos sur le travail en freelance m’étant moi-même lancée en janvier dernier. Toutefois, en ce qui me concerne, je n’ai toujours rien au bout de 6 mois mis à part un travail réalisé pour une collègue, elle-même en freelance.
Je suis sur les réseaux sociaux mais n’ai guère de contacts. J’ai envoyé un mail à plus de cent adresses sans retour. J’espérais en avoir au moins 4 ou 5 !
J’avoue que je commence à me démoraliser même si c’est la voie que j’ai décidé de suivre.
Je suis graphiste print. Je suis spécialisée dans la mise en page, la création de logos…
Je sais que les débuts sont parfois longs et que si une opportunité se présente, elle fera (je l’espère) boule de neige.
En tout cas, merci pour ce retour d’expérience et pour ce blog que je vais continuer à consulter.