Comment ça, Nomad’s Heart n’a pas la patate ? Bah non, je n’ai pas la patate. Toute la semaine j’ai réussi à avoir le sourire, mais aujourd’hui j’ai un chat dans la gorge, je suis fatiguée et déprimée. Ce matin, je n’ai pas eu envie de me lever et c’est finalement un client qui m’a sortie du lit (au sens figuré et non propre, je préfère préciser !). J’ai trainé toute la matinée, travaillé un peu, déprimé beaucoup. Et toujours ce même constat : le télétravail, ce n’est vraiment pas cool quand la vie perso va mal.
Je ne compte pas m’étaler sur les détails de ma vie privée, mais disons que je traverse une période quelque peu mouvementée qui nécessite une restructuration de mon quotidien. Par moment, je ressens bien trop la solitude dans mes quatre murs et ce n’est pas évident à gérer. Avant, travailler de chez moi au quotidien me rendait heureuse. En ce moment, je prends conscience que ce n’est pas toujours évident. Passer sa journée à regarder le plafond : pas cool. Déjeuner seule devant la télé : pas cool. N’avoir personne à qui parler en journée : pas cool.
Il ne s’agit pas de remettre en question mon choix professionnel. J’adore ma vie professionnelle, j’ai des projets au top et des clients adorables. Mais comme je ne suis pas méga-joyeuse en ce moment, cela se ressent beaucoup au boulot. Difficile par moment de se lever le matin, prendre sa douche et s’habiller. Je vous rassure, je me lave ! Pour sortir de cette léthargie, je sors, je sors beaucoup même. Je déjeune avec des amis, je bois des cafés en pleine journée et je me cale des rendez-vous pros pour m’obliger à sortir de ma coquille. D’ailleurs, certains jours je ne bosse pas de chez moi. Je vais m’installer dans mon bar préféré, le Kiez (« Biergarten allemand à Paris ») qui a une jolie petite cour et la wifi. Ça me fait du bien de voir du monde, de discuter avec les proprios du bar, bref, de ne pas végéter sur mon canapé !
Il existe des espaces de co-working me direz-vous. Je réponds : C’est pas faux. Mais le plus grand problème, c’est que c’est quand-même un peu cher. J’ai lancé mon activité il y a moins d’un an, alors je ne suis absolument pas en mesure de payer un loyer mensuel pour un bureau. Par ailleurs, cela va à l’encontre de mon idée de la vie de freelance. J’ai envie d’avoir la liberté de partir en voyage, etc. Un bureau me lierait trop à Paris. Néanmoins, je vais tester dans la prochaine semaine l’espace co-working qui ressemble plus à un bar qu’un bureau. Me connaissant, je prendrai rapidement la fuite, car je n’ai pas tellement envie de retrouver l’ambiance openspace.
Voilà, c’était le billet (de mauvaise) humeur du jour. Promis, demain j’ai la patate ! D’ailleurs, Marie-Charlotte vient chez moi pour refaire mon blog. Un nouveau design, pour un nouveau départ ! Voilà, j’ai déjà la demi-patate J
J’ai été toute retournée en lisant ton billet. Courage, courage… J’espère que tu vas vite retrouver « la patate ».
Bonjour!
J adore vos ecris votre blog on a le meme tempo dirais-je! Je vie aux Emirats ex journaliste de culture franco-arabe je souhaite ouvrir une page d amatie pourquoi pas j ai des idees comme ecrivain traductrice et aussi poete ..
Je vous trouve super cool
Bisous Noor
Tellement vrai ce que tu dis, on parle souvent des bons cotés du freelance, mais ce n’est pas rose tous les jours! Moi aussi je passe mes journées entre mon ordi sur les genoux sur la canap’ (pourtant j’ai un petit bureau) et mon atelier…dehors accolé à mon logement. Je me sens souvent seul, en plus j’habite à la campagne à 40min de l’ami le plus proche…ça n’aide pas. Mon compagnon rentre entre 19h et 20h , les journées sont longues.
Bref très heureuse certains jours de ma vie de « artisan qui bosse de chez soit » et certains…ben je déprime et je n’arrive pas à bosser.
Mais je cherche à changer tout ça: 1h30 de cours de yoga par semaine, 1/2journée de formation pour ajouter une corde à mon arc dans ma profession, plus de projets avec d’autres créateurs, et bientôt une boutique partagée.
En y pensant, c’est vrai j’ai déjà la demi-patate! Merci pour ton article!
Anissa, rappelle-toi « La vida es chula »… 🙂
Mais sinon je suis d’accord, quand on est « moins bien » la solitude de la vie de freelance qui travaille à la maison peut devenir pesante. Comme j’ai déjà expliqué à plusieurs reprises, moi, avant, célibataire, etc, je n’aurai pas pu prendre la décision de rester travailler à la maison. Maintenant je sais que les matins j’ai une obligation et le soir pareil, la maison se remplit…
Alors courage, parce que ce n’est qu’un passage et il existent des multiples solutions…
« Parce que je le vaut » 🙂 !!!!!!!!!!!!!!
<3 <3 <3
Je suis passée par ca ! Le freelance c’est génial quand tu dois bouger et rencontrer régulièrement tes clients. Les phases ou tu es seule chez toi, c’est plus compliqué surtout quand dans ta vie perso ce n’est pas le top ! J’ai été obligé d’arreter un peu car je devenais littéralement dingue ! Mais ca me manque tellement !
Ce que tu dis est tellement vrai ! Séparer sa vie perso et sa vie pro quand on est freelance est très compliqué…alors quand l’un va bien, l’autre est positif aussi par effet de levier.
Mais quand il y a un soucis, que ce soit du côté professionnel ou personnel, tout par en vrille !!!
Dis-toi une chose, ton billet a le pouvoir de re-motiver quelques uns d’entre nous – moi le premier – alors pour ça, tu pourrais retrouver le sourire 🙂
Pour ma part, quand je tourne trop en rond (comme en ce moment) j’essaye de varier.
– garder ma mini-habitude du matin (sport + douche froide + petit déjeuner au calme)
– partir travailler ailleurs, n’importe où, tant que ce n’est pas chez moi
Je déteste de plus en plus travailler chez moi, je n’avance pas, j’ai l’impression d’être inutile, seul, de ne servir à rien. Alors je change ça rapidement avant que ça ne me monte à la tête !
En tout cas, je te souhaite une agréable journée 🙂
Couco Sélim,
super ton site ! J’espère en effet que tu pourras vivre de tes passions – cela rend la vie plus belle, même quand on n’a pas le moral pour d’autres raisons. Bon je t’avoue que j’aime quand-même vachement ma petite routine du matin : douche (pas toujours froide), porridge + thé et téléshopping. Pour rien au monde je ne voudrais retourner travailler dans un openspace.
Bonne journée à toi !!! 🙂
Hello,
L’isolement, c’est effectivement l’un des (rares) inconvénients d’être freelance ! Tu es la bienvenue pour venir coworker dans les bureaux de Hopwork la semaine prochaine (colonel fabien). Nos bureaux installés dans une ancienne manufacture de montgolfière et l’enthousiasme des Hopworkers devraient te redonner la pêche !
Vincent
Hello Vincent, mais oui c’est une super idée ! Je veux bien passer jeudi ou vendredi 🙂 Bonne journée ! PS : une bonne occasion de faire un article sur Hopwoprk !
Je crois que c’est le mauvais côté de tous les freelances, un jour ou l’autre.
L’homme n’est pas fait pour être seul. Il a besoin de contact, de discuter, de voir du monde.
Je travaille de chez moi depuis… oh, depuis longtemps ! Mais je tente de sortir le plus souvent possible à des « apéroweb » ou autre soirées, conférences, etc. Je me force car ce n’est pas tout les jours facile de se bouger. Mais ça fait du bien au moral.
Prendre un instant pour faire un bain de soleil de 15 min (ou juste prendre l’air quand le soleil tarde à se lever, peut-être est-il freelance lui aussi ?!), ça peux aider le moral 😉
Bref bref : je t’envoie un petit sourire 🙂
Oui je dois absolument retourner au sport, c’est vrai… La semaine prochaine je vais m’y mettre, promis 😀 Et merci pour le sourire !
Ça va forcément mieux en le disant. Alors ça va aller mieux 🙂
Courage, tu as les bons réflexes.
Rajoute à ça une séance de je-danse-comme-une-folle-sur -chanson-qui-me-donne-la-pêche.
Et pourquoi pas aller s’acheter un petit haut? (ouais, les petits hauts, ça console de beaucoup de choses, enfin, je trouve.)
Dans tous les cas, ne te laisse pas envahir par la tristesse.
Tu es jeune, belle, fraiche, créative, la vie t’appartient!
Et puis n’oublie pas, on est parfois bien plus seule, d’une mauvaise solitude, dans certains bureaux, open space ou pas…
(mais si ça continue, ne te retiens pas de le dire, je suis sûre que tu auras plein de messages de soutien, et ça fait toujours du bien)
Haaa oui super idée, je vais faire ça tout de suite, j’ai déjà une chanson en tête, celle de Jenifer « Je danse ». Et merci pour tous ces compliments, je rougis sous mon bronzage 🙂 !!
Courage ça passe, quand je traverse les mêmes états, pour me motivé, je me souviens de périodes ou je ne me sentais pas bien et qu’il fallait que j’aille travailler au ordre d’un chef d’équipe, un gros ‘c…’ (désolé y pas d’autre mots) et la vie était infernale et je ne pouvais que supporter l’insupportable. Maintenant au contraire j’enfile ma tenue de sport et je fait une heure de sport et après une bonne douche et un bon jus de fruit … que la vie est belle. Courage ça passe…
La solitude et l’instabilité financière, c’est souvent les mauvais côtés du freelance.
L’année dernière, je me sentais très seule, ma vie sociale n’était pas très stimulée alors c’était pas la joie, niveau moral surtout quand on voit des gens de l’entourage qui ont une super vie sociale… (c’est dur la comparaison!)
Bon, heureusement, cette année, la vie sociale est mieux que l’année dernière et aussi, je me sens mieux avec moi-même en faisant des activités que j’aime, etc… donc même les moments de solitude me dérangent plus vraiment!
En tout courage! L’année prochaine, je prévoie aussi d’aller travailler en extérieur, genre dans un parc, sous le soleil, ça sera mieux que de toujours travailler chez soi!
Oui, tout ce que tu dis est très juste tout comme les commentaires de tes lecteurs 🙂 Je me souviens, pareil, d’avoir été très démotivée par le manque de contacts sociaux (on a beau dire, un coup de fil ne remplace pas un échange en face à face) mais comme tu le dis si bien, il y a beaucoup de bons côtés. Je faisais comme toi : aller dans mon café préféré ou faire une course rapide pour voir du mouvement. Et ces petits bonheurs n’ont pas de prix 😉