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Nomad's heart

Freelance & Nomade

Vie de Freelance

Freelance : Gérer l’insécurité

2 avril 2016

Le 1er avril j’ai vu mon CA mensuel diminuer de plus de 50%. Biiimmmm. Maintenant je sais ce que ça fait de se prendre une bonne droite dans la tronche. Comme lors d’un ko dans un ring de boxe, je me suis étalée, la face au sol (au sens figuratif, je vous rassure). Intérieurement, j’avais quand-même un peu la gueule en sang et le cœur qui avait une folle envie d’imploser. Je me suis dit : C’est pas possible. Mais la petite voix dans ma tête m’a tout de suite contredite. Et j’ai pigé que oui, j’étais bel et bien en train de faire face à une sacrée mauvaise nouvelle.

Mon premier réflexe ? J’ai appelé l’homme parce que dans les moments où je perds la tête, il a la sienne bien ancrée sur les épaules. On a parlé longuement et je lui ai expliqué comment je me sentais. Bon, en fait j’avais d’abord appelé mon papa d’amour, mais je ne voudrais pas me faire passer pour une fille à papa (que je suis, bien sûr !). Depuis des mois et des mois je n’avais pas besoin de prospecter, j’étais enfin à l’abri du besoin. Mais la dure réalité de la vie de freelance m’a rattrapée pour me dire : « Un freelance n’est jamais à l’abri du besoin. Tu devrais pourtant le savoir, Anissa. » Un contrat mensuel peut ne pas être renouvelé ou peut s’avérer être diminué de beaucoup – et ce du jour au lendemain. J’ai cru à un mauvais poisson d’avril, mais non…

Alors que faire ? L’homme m’a ordonnée de faire une session de sport pour me défouler. Moi qui ne touche jamais à mon tapis de yoga, j’ai enchaîné les abdos. En réalité j’étais étonnamment calme. Je n’ai pas paniqué, mais j’avais ce besoin de prendre du recul. Je n’ai  pas touché à mon ordinateur pendant deux jours. Je ne voulais pas penser au travail. C’était le besoin non pas de nier, mais d’encaisser le coup. On dit toujours qu’il faut remonter en selle tout de suite quand on tombe du cheval. J’ai préféré le laisser brouter l’herbe tranquillement. En attendant, je faisais le bilan de la situation. Moins d’argent, donc… ? Changement de mon quotidien. Un peu moins de dépenses inutiles et l’occasion de réaliser mon envie de changer d’alimentation. Finis donc les restos à gogo. Bonjour , les plats cuisinés à la maison ! J’ai également décidé de me mettre plus sérieusement au sport pour gérer le stress à venir de la phase de prospection qui s’annonce généralement assez pénible. Honnêtement, je préfère encore me taper trois jours de comptabilité que de faire de la prospection. C’est la partie super méga ultra ingrate de l’activité en freelance, on ne va pas se mentir.

Ce weekend, j’en ai profité pour faire du rangement dans ma tête et dans mon appartement. Les deux vont de pair souvent. Je vis en Espagne depuis un an et depuis six mois je vis dans un bel appartement qu’il fallait absolument retaper. Alors j’en ai profité pour faire table rase, ranger et modifier l’emplacement des meubles. Désormais je vais pouvoir manger mes petits plat cuisinés dans une belle salle à manger. J’aurais pu attaquer la prospection client tout de suite, me diriez-vous. Mais la panique ne fait pas bon ménage avec le statut de freelance. Il faut savoir être détaché au maximum, car l’insécurité et la précarité font partie de notre quotidien professionnel. Sinon, j’aurais tout aussi bien pu faire carrière à la RATP… Bizarrement, je préfère encore mille fois faire face à ce type d’aléas, gérer ma comptabilité et l’insécurité, que de passer ma vie dans un bureau moisi de fonctionnaire. Laissez-moi donc encore un jour ou deux pour me remettre de mes émotions. Promis, je remonterais bientôt dans le ring pour coller des droites et me battre pour mes rêves !

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Comments

  1. erika says

    2 avril 2016 at 22 h 24 min

    comme me répète souvent mon papa (une fille à papa, moi??… il ne faut pas confondre vitesse et précipitation….

    Répondre
  2. MF says

    2 avril 2016 at 22 h 46 min

    Alles hat einen Preis, aber Unsicherheit ist ein kleiner Preis für die Freiheit. Und am Ende ist es die Freiheit, die es dir ermöglicht das Leben zu geniessen. Denn das muss man mit dem Leben tun: es leben! Alles andere kommt mit Sicherheit trotz Unsicherheit, man muss nur die Augen offenhalten. Und es gibt ja sowieso immer ton papa d’amour.

    Répondre
  3. Violette says

    3 avril 2016 at 15 h 01 min

    Hello ! Je me suis reconnue dans ton discours sauf que je n’ai pas ton recul ni tes années d’expériences…
    Prendre le temps de faire une pause, se retrouver et repartir avec du pep’s, c’est déjà un bon début !
    Plein de courage et au plaisir de te croiser si tu passes sur Paris !

    Répondre
  4. Gahfy says

    3 avril 2016 at 16 h 30 min

    Malheureusement, des choses auxquelles il faut se préparer.

    Pour ma part, je commence tout juste, avec un assez gros contrat sur une durée de plusieurs mois. Du coup, je compte prévoir pour les périodes un peu plus creuses de cette manière, mais on n’est jamais à l’abri.

    En profiter pour faire une pause peut aussi être une bonne solution.

    Croisons les doigts pour toi Anissa.

    Au plaisir de te lire.

    Répondre
  5. Lolli says

    5 avril 2016 at 17 h 50 min

    Tu vas remonter la pente j’en suis sûre ! 😀 Courage

    Répondre
  6. Julia says

    9 avril 2016 at 21 h 32 min

    J’ai perdu un gros contrat aussi le 1er Avril, et ce n’étais pas un poisson.

    Courage !! 🙂

    Répondre

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Anissa Filali-Fischer, 32 ans, franco-allemande, vadrouilleuse, nomade dans l'âme, ex-CELSA, traductrice, rédactrice & community manager FREELANCE.

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