Après avoir lu de nombreux articles sur le statut d’auto-entrepreneur, je tenais à partager avec vous mon bilan des six mois d’activité. En effet, bon nombre d’article de presse expliquent que seuls 4% pour des auto-entrepreneurs vivent de leur activité. J’étais choquée par ces chiffres, car je connais quand-même pas mal de freelances qui n’ont pas d’activité salariale. Il est évident que les premiers mois ne sont pas simples, mais si vous vous organisez bien et préparez votre début d’activité, alors vous serez capable de monter un business qui rapporte !
- Courage vs. regret
C’est aussi bête que ça. Un jour, vous vous réveillerez de votre torpeur pour prendre conscience de l’opportunité manquée. Le regret est une chose difficile à vivre, car elle nous confronte à nos peurs et nos blocages. Votre auto-entreprise va-t-elle cartonner ? Je ne peux pas vous le dire. La seule chose que je peux vous affirmer avec certitude, c’est que vous regretterez de ne pas vous être donné les moyens d’y arriver. Peut-être votre expérience de freelance se terminera en eau de boudin, ce sera un échec, une expérience décevante ou tout simplement une activité peu rentable. Quoi qu’il arrive : à la fin de l’aventure vous sortirez grandi et riche en expériences nouvelles. Autre variante : Vous allez devenir riche et exploser dès la première année le plafond des AE.
- AE, un statut unique dans son genre
J’ai 25 ans, un bac +5 ans en poche, une expérience conséquente en entreprise et la niaque. Le statut d’auto-entrepreneur est assez unique dans son genre en Europe et il faut en profiter. En Espagne notamment les charges sont bien plus lourdes pour les freelances. En France, le statut est très avantageux. Si en plus de cela, vous avez moins de 26 ans, alors vous pouvez faire une demande d’ACCRE qui permet une exonération partielle des charges entrepreneuriales. Par ailleurs, les démarches administratives sont simples. Tout se fait par courrier et Internet, pas besoin de passer des heures dans les administrations. Un détail important ! Aussi, il est possible de lancer votre AE en activité secondaire, une bonne façon de tester la viabilité de votre activité.
- Ma petite entreprise ne connait pas la crise
Je vous le dit franchement : Dès le premier mois j’ai pu vivre de mon auto-entreprise. Alors que je gagnais 1800 net/mois pour un emploi de cadre et 40h/semaine, aujourd’hui je travaille en moyenne peut-être 40h/mois pour un salaire équivalent, voire plus élevé ! Détail non négligeable : un freelance est aussi rémunéré en temps économisé. Certains mois je gagne la même chose, mais je gagne aussi beaucoup de temps que j’investis dans mon blog et mes autres hobbies. J’ai toujours des missions et ne me retrouve que très rarement à ne rien faire du tout. Ce qui importe, c’est d’y croire et de s’investir dans son AE. Si vous avez les nerfs, vous pouvez lancer votre AE alors que vous exercez encore votre activité de salarié. Cela demande de l’énergie et risque d’affecter votre vie privée. A voir donc !
Conclusion
Peut-on vivre de son auto-entreprise ? Oui. Pas sûre que vous gagnerez 1 million d’euros, mais vous gagnerez en assurance, confiance et bonheur (car oui, je suis bien plus heureuse et épanouie depuis que je travaille en freelance). Ce qui compte, c’est de tenter l’aventure ! La vie est trop courte pour moisir dans un openspace surchauffé !
Mais quelle niaque!! Bravo. Enfin, une personne positive et pleine de réussite en ces temps moroses. Je partage pour diffuser ton optimisme.
Hello Fanny, oui la niaque, c’est un mot qui me correspond bien !! La semaine dernière j’ai décroché la mission de mes rêves, je suis tellement contente 🙂
Coucou, je viens de découvrir ton blog via HelloCoton, et je dois dire que j’aime beaucoup, je suis encore une jeune etudiante, mais je rêve de pouvoir être freelance, et ce que tu écris m’aide beaucoup, alors je voulais te remercier de faire ce que tu fais !
Et ne t’arrêtes pas 😉 au moins pas avant que je sois à mon tour en freelance hihi
C’est bien de voir quelqu’un en parler, ça rassure, et ça fais penser à des questions qu’on ne se poserait pas forcement !
Coucou Jeanne, je ne m’en fais pas vraiment pour toi. Ton blog est juste magnifique, j’adore le design et les photos. Je suis sûre que tu vas cartonner dans tes études. bon courage pour ce déménagement à Bordeaux. Pas facile de tout quitter, mais tu gagneras en confiance en toi grâce à ce super challenge ! Tu vas gérer, je ne m’inquiète pas du tout 🙂 A bientôt sur ton blog ou le mien :))
j’écris sur ton blog car je ne peux toujours pas commenter sur Hellocoton (va savoir pourquoi !), j’ai lu ton article car ma m ère vient tout juste de se mettre à son propre compte mais pour l’instant le démarrage est dur. j’espère qu’elle y arrivera aussi bien que toi 😉
Hello Pat, je souhaite bonne chance à ta maman. effectivement, une AE met toujours du temps à démarrer. Il faut compter minimum 6 mois avant de tirer un premier bilan. Il faut se créer un réseau, un portfolio, un site, etc. C’est très chronophage mais nécessaire pour se lancer. J’espère qu’elle y arrivera 🙂
WAH! Tu donnes envie. Ma cousine a fait ça dans le graphisme.
Je suis graphiste également et depuis le début elle me dit de me lancer, mais je suis tétanisée.
J’ai vraiment envie, je bosse gratuitement pour des amis pour me faire un bon portfolio, mais impossible de faire un devis, je ne me sens pas légitime… C’est ridicule. Je ne sais pas comment changer cette donne… Je suis actuellement au chômage, j’ai quitté mon ancien emploi de graphiste web pour me lancer justement… ça fait 6 mois que je suis en mode off, que je cherche du travail sans réelle motivation car je sais ce que je veux au fond et malgré le déclic… je reste statique!
En tout cas ton courage et ton optimisme donnent envie de se lancer. Je te suis depuis quelques moi car tes articles sur ton expérience de Freelance sont intéressants. Bonne continuation.
Elodie – http://helloelotarie.blogspot.fr
Article positif, ça fait du bien d’en lire un!
Je suis auto-entrepreneuse depuis plusieurs mois, c’est pas encore la joie niveau finances mais je garde espoir et je continue surtout que je n’ai pas encore sorti tous les projets que j’ai en tête! 😉
Bien vu… effectivement ça n’est pas un régime qui est prévu pour devenir riche, mais pour permettre de se lancer sans trop de craintes… ce qui va permettre à beaucoup de gagner en assurance, confiance et bonheur… et pour certains d’aller encore plus loin une fois les plafonds de chiffre d’affaires atteints.
Merci pour cet article encourageant !
Pour ma part je suis aussi AE en activité principale, je travaille dans le domaine de la création de bijoux, et pour l’instant je n’arrive pas en vivre (j’ai la chance de pouvoir continuer grâce à mon mari qui a un salaire), mais c’est bien mon but ! C’est quand même super de pouvoir faire de sa passion son métier 🙂
Bravo pour ton succès, je souhaite que tu continues à te faire plaisir 🙂
Bonjour,
Je découvre depuis peu ton blog, et je suis contente de découvrir de temps en temps un nouvel article.
Je me suis lancé depuis 3 mois en AE dans la créations d’objets du quotidien et de déco en pierre et donc bien entendu, tout me parle! Je suis contente que ça fonctionne déjà pour toi, bravo pour ton énergie que tu arrives à nous faire partager!
Dans cet article tu parles des 4% des auto entrepreneur qui arrivent à vivre de leur activité ce qui semble t’étonner! Moi malheureusement je suis dans ce cas et ceci ne m’étonne pas du tout. Tu fais partie de ceux qui font du freelance et de la prestation de service et je pense que dans ces domaines le statue de AE est parfait.
Mais pour la vente, la création et l’artisanat c’est une autre histoire! Il faut acheter du matériel et des outils, trouver et payer des emplacements de marchés (souvent tous les week-end pendant les mois d’été et de Noël pour pouvoir tenir le reste de l’année) et des boutiques ou nos créations peuvent être vendu toute l’année par quelqu’un d’autre pour avoir le temps de créer pendant ce temps. Tout ça contre une commission énorme (jusqu’à 30 % parfois) plus un loyer par mois, sans être sur de vendre quelque chose et en récupérant les objets abimés.
Donc les comptes restent souvent négatifs même après des mois…
Dans tous les cas je ne regrette pas de m’être lancé, mais pas sur que j’arriverai à en vivre dès que ma période d’indemnisation chômage sera terminée, et pourtant je me bat tous les jour avec énormemenent d’énergie!
Oulalala je ne voulais pas plomber l’ambiance et décourager les nouveaux AE 🙂
Donc retenons les meilleurs cotés : la liberté, la confiance en soit, et lorsqu’on réussi une satisfaction immense!
Coucou,
J’ai lu avec intérêt quelques articles de ton blog. Pourrais-tu nous en dire plus sur ta façon de démarcher ? Comment as-tu fait pour avoir rapidement un bon trafic sur ton blog et ton site (outre les cartes de visite…) ?
En tous cas, le chiffre des 4% est décourageant, mais ton témoignage perso laisse rêveur. Qu’est-ce qui, selon toi, a fait la différence, mis à part ton positionnement (franco-allemand) et certainement ton talent ? Comment en es-tu arrivée à être l' »élue » qui fait partie des 4% ? Car on peut lire beaucoup de témoignages de personnes qui se donnent beaucoup pour monter leur auto-entreprise, mais qui ne s’en sortent pas aussi bien, loin de là.
Ton retour m’intéresse car je monte une entreprise de vente en ligne, et ton cas force l’admiration. Et quand on veut réussir soi-même, il vaut mieux s’inspirer de ceux qui réussissent.
Merci et bonne continuation.
Coucou, merci pour ton commentaire !
Alors, pour répondre à tes questions, voici quelques éléments :
Ce qui m’a rapidement aidé à développer, c’était clairement le réseau que j’ai pu développer. Issue du Celsa, j’avais déjà quelques contacts qui m’ont permis de décrocher mes premières missions. Ensuite, en tant que traductrice, j’ai postulé auprès d’agences spécialisés dans la gestion de contenus internationaux. Finalement, rien d’extraordinaire : le réseau est essentiel, il faut savoir le développer au maximum. Poiur ma part donc via les connaissances d’écoles, les agences et puis les rencontres faotes aussi grâce au blog. J’ai décroché un gros contrat grâce à ma présence sur les réseaux sociaux – en fait, il faut être vraiment très connecté et très présent. Du coup, l’e réputation fait partie des clefs du succès. Linkedin, Viadeo, Twitter, blog, etc. Il faut multiplier sa présence positive sur le Net.
Aussi, avant de lancer son business, il faut évidemment avoir des sous de côté pour être zen au moment du lancement de l’AE.
Sinon, pour le trafic du blog, c’est à nouveau question de positionnement : ne pas faire la même chose que les autres. QUand j’écrivais des articles de sorties, restos, etc j’avais 5 visiteurs par jours 😀 ce mois-ci je suis bien loin de ces résultats assez faibles. Pourtant pas de pub comme tu peux le constater, zéro placement de produits, que du contenu (ce qui est valorisé par Googlr). En fait, je relaye tous articles sur les réseaux sociaux, je communique auprès de mon entourage qui m’aide à construire ma notoriété. Et puis, référencement naturel via Google.
Enfin, tu ne dois pas oublier qu’il s’agit d’une AE de services et non de vente. C’est plus simple à mettre en place, car je ne’ai quasiment pas de dépenses liées à mon AE.
J’espère t’avoir aidée 🙂 Si tu as d’autres questions, tu peux aussi m’envoyer un mail !
A bientôt,
Anissa
Merci Anissa,
Je n’en attendais pas tant 😉 Ca m’aide bien, oui.
Je ne t’ai pas trouvée sur Hellocoton par contre.
A bientôt,
Dr Jekyll
Coucou !
Je viens de passer un bon moment à lire tes articles qui sont très instructifs. Hélas je suis de plus en plus perdue ! J’ai 24 ans et je viens de finir mes études. Le travail dans la presse et en rédaction se font vraiment rare, du coup j’ai crée un site pour publier mes articles et me faire connaitre. Je me donne au moins un an pour voir si ça marche, si je peux réussir à en vivre. Mais je ne sais pas quel statut choisir ! J’étais partie sur le portage salarial mais tu sembles si enthousiaste avec l’auto-entreprise ! Mon frère avait tenté l’expérience et ça ne s’était pas bien passé donc je me méfie un peu, et mes parents risqueraient d’en faire une syncope. Pour l’instant je ne gagne rien mais si je dois déjà donner plus de 50% de la petite quantité que j’espère faire ces prochains mois à la société de portage, c’est assez déprimant… D’un autre côté ça me parait plus avantageux par rapport à la comptabilité, les droits au chômage etc.
Connais-tu ce statut là ? Crois-tu qu’il est préférable de commencer en tant qu’auto-entrepreneur puis de passer en portage salarial ? Je te serais vraiment vraiment reconnaissante si tu pouvais m’éclairer ! Merci beaucoup !
Coucou !
En fait l’avantage du statut d’auto entrepreneur est quand-même assez fort : pas de CA = pas de charges. C’est un statut très avantageux et surtout, tu as 24 ans, donc tu as droit à l’ACCRE, une exonération partielle des charges. Ce qui revient à ne payer que 6,2% au lieu de 24%. Deux arguments vraiment intéressants, qu’en penses-tu ? Après, je t’avoue que c’est un peu risqué de se lancer si tu n’as jamais travaillé en entreprise avant (en rédaction notamment). Surtout qu’en rédaction, les clients voudront connaitre ton expérience pro. Mais en effet, ton site te servira de vitrine, excellente idée donc !
Merci infiniment de ta réponse ! Je pense continuer à chercher des piges ou à postuler mais vu que je n’obtiens que très rarement des réponses, je me suis dit qu’au moins il valait mieux faire quelque chose de mon temps… Le statut de chef d’entreprise me fait un peu peur, je n’ai jamais fais de compta et tout ce qui est administratif j’ai du mal. Ce qui est bien avec ce statut c’est qu’on peut faire autre chose à côté. Donc je me donne encore du temps pour bien y réfléchir. Merci vraiment beaucoup encore une fois !!
Quelque soit la situation, se lancer fait peur. Et je comprends totalement que beaucoup de personnes soient tétanisées à l’idée de se lancer dans l’autoentreprise. Selon moi, il y a deux situations différentes à prendre en compte :
– se lancer en freelance dans son domaine de formation : à savoir, je suis graphiste dans une agence de création et je me lance en autoentrepreneur. Dans ce cas, je pense que le réseau qu’on s’est forgé pendant ses années de travail est une aide considérable étant donné qu’on reste dans le même domaine d’activité.
– là où ça devient plus compliqué et aléatoire, c’est quand on se lance dans un domaine complètement différent de sa formation précédente. Par exemple, je suis boulanger et j’arrête tout pour faire graphiste. A mon avis, les premiers mois vont être difficiles car il y a une période d’adaptation et de mise en place de son réseau.
Je suis également freelance et je suis heureuse de pouvoir dire que je fais ce que j’aime et que j’aide des gens à vivre de leurs passions. Quand on est salarié, on ne ressent que la peur de se lancer et de ne pas avoir ce chèque « garanti » à la fin du mois. Mais l’aventure de freelance apporte un nombre incalculable d’autres gratifications professionnelles et personnelles :).
Je suis en train d’envisager de me lancer en free lance parce que mariée à un nomade professionnel, difficile de se construire un carrière? Cela dit, je ne suis pas carriériste dans l’âme mais j’ai besoin d’indépendance et de liberté , que peut indéniablement m’apporter le freelance. En revanche, je me posais la question pour l’Espagne où on serait susceptible de se rendre dans un avenir moyennement proche… Ahem, dilemme! En tout cas, quelle belle découverte ton blog.
A bientôt